Le Clergé catholique engage le dialogue avec les candidats

(Une messe pour la paix célébrée hier)

Face au brouillard qui pèse sur l’élection, le Clergé catholique a décidé d’aider les acteurs à prospecter la voie du dialogue et du pardon. Hier dimanche, l’archevêque de Cotonou et le nonce apostolique ont célébré une messe pour la paix à l’endroit des candidats, des acteurs politiques et des membres des institutions. Cette messe dite à l’église Saint Michel de Cotonou qui vient en appoint au dialogue qui a eu lieu vendredi dernier à l’évêché a connu la présence des candidats ou de leurs représentants. L’homélie de Monseigneur Ganyé, archevêque de Cotonou aux acteurs politiques est sans équivoque : appeler les uns et les autres au  dialogue, à l’amour et s’entendre pour retrouver le chemin de la paix et de la sagesse. « J’interpelle devant Dieu le gouvernement, l’opposition et les syndicats, qu’ils s’asseyent en frères d’un même pays pour décider des solutions consensuelles qui nous sauve de la honte et du malheur », lance Monseigneur Ganyé. Hier à l’église saint Michel de Cotonou, presque tous les candidats étaient là à l’exception de celui de l’Union fait la nation (Un) Me Adrien Houngbédji et du président sortant Boni Yayi qui se sont faits représenter. Face à l’échec de toutes les tentatives de dialogue, l’initiative du clergé catholique sonne bien au regard de maints observateurs de la scène politique. A la fin de la messe, tous les candidats présents ont allumé une bougie à l’autel pour la paix. Vendredi déjà, l’archevêque de Cotonou avait initié une première rencontre avec les candidats à l’évêché de Cotonou. Tous les candidats à l’exception du président sortant-toujours en campagne au nord- étaient là. Prévue pour 15heures, cette rencontre va démarrer avec 45minutes de retard. Mais il est représenté par les ministres Pascal Irénée Koupaki, Saka Lafia, Candide Azannaï et de son conseiller technique aux affaires politiques Amos Elègbè. L’Union fait par la nation était représentée par son président Bruno Amoussou et son coordonnateur Antoine Kolawolé Idji. A cette rencontre, Monseigneur Ganyé a précisé qu’il ne s’agit pas de la médiation, mais d’une rencontre de vérité afin de prospérer les pistes de solution. Face à la délicatesse du sujet, il a décidé de convoque à nouveau  tous ces acteurs en début de semaine pour approfondir les discussions. Le superviseur général de la commission politique de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cps-Lepi) était également présent à cette rencontre au cours de laquelle il a présenté un long exposé comme à son habitude.

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