Bénin - Au lendemain de la proclamation des résultats provisoires par la Cour, résultats qui donnent Boni Yayi gagnant au premier tour, l’alliance Abt est montée au créneau. Par la voix de son porte parole Me Raymond Dossa, elle balaie du revers de la main la fiabilité de cette élection qu’il qualifie de « coup de force ». « Il n’y a pas eu élection le 13 mars, c’est un coup de force ».C’est ce qu’a déclaré hier Me Raymond Dossa au siège annexe de l’alliance Abt à Guinkomey. Flanqué du coordonnateur l’honorable André Dassoundo, de Wallis Zoumarou, et de Guy Ossito Midiohouan. Selon le porte parole de cette alliance, aucune condition de transparence et de crédibilité n’a été respectée pour ses élections. Il rappelle les bourrages d’urnes avec des bulletins pré-estampillés, la création des centaines de bureaux de vote fictifs, les intimidations des électeurs le jour du vote…Pour toutes ces raisons, on ne peut jamais déclarer que l’élection du 13 mars est transparente. Et c’est pourquoi l’alliance demande son annulation pure et simple et la convocation sine die du corps électoral. Le temps de nettoyer le fichier électoral. « C’est la condition sine qua non pour que cette alliance puisse se présenter à d’autres élections au Bénin », a déclaré Me Dossa. C’est pour cela, ajoute-t-il, que l’alliance s’associera à toutes les forces pour la résistance telle que prévue par l’alinéa 2 de l’article 66 de la constitution qui autorise le peuple à désobéir au cas où il y aura une dérive grave qui porte préjudice à notre démocratie
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