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Bénin : 150 ans de présence chrétienne

Par Simon Poty
il y a 10 ans
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150 ans d’évangélisation au Bénin. L’Eglise catholique entend donner un cachet particulier à l’événement. Les pères de la Société des missions africaines foulèrent le sol de notre pays le 18 avril 1861. C’était au lieu dit « Glé Houé », plus connu sous le nom de Ouidah. Deux religieux furent au centre de  l’événement : les pères Borghero et Fernandez. Deux envoyés de Dieu, au départ, pour  creuser les sillons de l’Evangile en terre du Bénin. Des millions de Béninois  à avoir entendu l’appel, un siècle et demi plus tard. Quelle belle moisson. C’est à l’image d’un fleuve : simple et insignifiant filet d’eau  à sa source qui se mue, dans sa course vers l’embouchure, en un courant irrésistible et impressionnant.

Nos deux missionnaires, en accord avec l’allégorie biblique, auront été des pêcheurs d’hommes. Et l’Eglise chrétienne, catholique du Bénin n’est pas peu fière de se compter au nombre des plus sûres et solides  institutions nationales.

Qu’on pense aux séminaires, grands et petits. Ils forment, sans désemparer, des centaines de prêtres, des appelés du service de Dieu, pour ainsi dire, chargés  de mission auprès de leurs frères et sœurs, leurs semblables. On assure que les vocations sacerdotales fleurissent dans notre pays, contrairement à ce qui se constate, actuellement, dans la plupart des  vieux pays chrétiens d’Europe ou d’Amérique. L’Afrique serait-elle, à cet égard, l’avenir de l’Eglise ?

N’oublions pas les religieuses, réparties dans de nombreuses congrégations. Elles poursuivent, sur différents chantiers, à divers niveaux et auprès de tous les segments de notre société, un remarquable travail d’assistance. Elles sont ainsi présentes dans les léproseries. Elles animent les centres de santé. Elles se dévouent dans les salles de classe. Elles redonnent espoir à des milliers de laissés pour compte dans les ateliers et dans les centres d’apprentissage…

On ne peut évoquer l’enseignement et l’éducation au Bénin sans souligner la contribution de l’Eglise. De la maternelle à l’université, du  secondaire à l’enseignement technique et professionnel, l’Eglise est omniprésente, dans tous les ordres d’enseignement avec des résultats probants.  Nombreux sont les cadres béninois formés dans les écoles catholiques.

Parce qu’elle est chaque fois attendue, la publication des lettres pastorales des évêques du Bénin cristallise l’attention de la nation tout entière. Il s’agit, presque toujours, d’un message fort, sous la forme d’une prise de position courageuse et claire de l’Eglise sur un sujet d’actualité ou d’intérêt général. L’Eglise exerce ainsi un véritable magistère sociopolitique. Ce qui la situe, non en marge de la société, mais au cœur même de celle-ci, en conformité avec l’image du ferment dans la pâte.

Ce n’est donc pas par hasard qu’au tournant  des années 90, l’Eglise fit l’unanimité autour d’elle.  Notre pays tournait  alors  une page sombre de son histoire pour en écrire une nouvelle. Ce fut à un prélat catholique, en la personne de Mgr Isidore De Souza, qu’on fit appel pour diriger les importantes assises qui allaient  labelliser notre pays comme « Le berceau des Conférences nationales souveraines en Afrique ».

L’Eglise, c’est aussi et surtout l’armée des laïcs, fort de leurs organisations multiples, de leurs actions de terrain efficaces. Ils sont appelés à vivre leur foi davantage par l’exemple que par la parole, davantage par la présence chrétienne faite de charité que par un activisme outrancier pour obtenir des conversions forcées. Pour l’Eglise, la guerre des religions,  c’est du passé, c’est dépassé.

Il y a 150 ans, ce furent des étrangers qui vinrent prêcher la Bonne Nouvelle au Bénin. Aujourd’hui, à travers un mouvement d’inculturation réussie, le Bénin s’efforce de vivre la parole de Dieu, sans rupture avec ses valeurs culturelles. Si Dieu est amour, c’est qu’il n’a pas de couleur. Si l’Eglise est universelle, c’est qu’elle est sans frontières. Joyeux jubilée pour les 150 ans d’évangélisation au Bénin.

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