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Quid de la communauté internationale ?

Par Simon Poty
il y a 10 ans
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Que faut- il entendre par communauté internationale ? L’expression est à la mode et fait des vagues. Notamment en Côte d’Ivoire et en Libye où elle semble avoir trouvé, ces jours derniers, son meilleur  terrain d’illustration. D’importantes décisions sont endossées par cette communauté internationale en lieu et place de nos pays. La  communauté internationale vient-elle en complément à notre souveraineté  ou vient-elle se superposer par rapport à celle-ci ? Nous aurons besoin d’éclairer notre lanterne, d’investir de sens et de contenu le concept de communauté internationale. En tout cas, les effets des décisions et des actions qu’il appelle sont déjà partout visibles. Pour ne pas s’en laisser conter, nous sommes allés, à tâtons, il est vrai, à la découverte de cette communauté. Qu’avons-nous vu ? Qu’avons-nous observé ? Qu’avons-nous appris et retenu ?

La communauté internationale nous est apparue comme un super-gouvernement, à prétention universelle. Il réunit quelques grandes et moyennes puissances qui se donnent les moyens de leur ambition. Celle de tenir le rôle des nouveaux gendarmes dans un monde globalisé. Celle d’orienter le cours des choses selon leur vision, leur conviction, leurs valeurs, leurs intérêts. Celle de réunir et d’unifier, sous leur direction, de nouvelles terres de colonisation.

C’est en cela que, toutes choses égales d’ailleurs, la communauté internationale, à l’orée de ce nouveau millénaire, à bien des égards, s’ordonne comme la nouvelle version, la version actuelle et adaptée, du Congrès de Berlin (1884-1885). Ce Congrès libéra des starting-blocks les puissances impériales d’alors pour un dépeçage, un partage en règle de l’Afrique. La communauté internationale, de ce point de vue, ne serait pas loin d’impulser, dans le contexte d’un monde qui se globalise, une nouvelle forme de colonisation, avec son rituel de domination, d’exploitation et d’extraversion. Lavoisier nous a pourtant prévenu : « Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme » (Fin de citation).

En tous cas, la communauté internationale présente un certain nombre de caractéristiques, dont l’examen sommaire aurait pu nous donner le mot de l’énigme.

  • La communauté internationale, d’abord, n’est pas un « tigre en papier ». Il s’agit, presque toujours, de quelques Etats qui comptent dans le monde. Ces Etats ont les moyens de leurs ambitions (capacité financière, militaire, diplomatique, humanitaire…) et savent en user.
  • La communauté internationale, d’autre part, procède le plus souvent par substitution d’objectifs. Parce que sous couleur de défendre les intérêts des pays où elle intervient, ce sont ses intérêts propres qui l’occupent et la préoccupent. Elle peut tolérer ici, ce qu’elle s’acharne à combattre là. La logique de ses intérêts la penche souvent  à enfreindre toute logique.
  • La communauté internationale, enfin, n’opère et ne prospère mieux qu’en situation de crise. Ce qui la place bien souvent dans la posture plutôt paradoxale du sapeur pompier qui ravive l’incendie ou du donneur de leçon qui ne s’embarrasse ni d’éthique ni de morale.

Au total, la communauté internationale, par ses interventions diverses, pousse à redessiner une nouvelle carte du monde, expression d’un nouvel ordre international fondé sur trois principaux déterminants.

Un monde bipolaire, avec à un extrême ceux qui ont vocation à diriger le monde et à l’autre, ceux qui doivent courber l’échine. Malheur au faible, dans un contexte où la raison du plus fort se veut toujours la meilleure.

Un monde globalisé, sans frontières, où les plus forts s’invitent à boxer dans la même catégorie que les faibles. Un véritable marché de dupes. Qu’on se rappelle les fameux APE (Accords de partenariat économiques).

Un monde pacifié sous la loi inique du chacun pour soi, le marché pour tous. C’est le plus fort, c’est-à dire le plus violent qui gagne. Même s’il n’est ni le plus intelligent ni le plus entreprenant. Qu’on se l’avoue : c’est le monde en l‘envers.

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