Abdoulaye Bio Tchané ne cache pas son désarroi dans l’affaire Dsk qui fait grand bruit depuis peu dans le monde entier. Intervenant hier sur Radio France internationale, il porte des réserves sur les accusations faites contre un homme qu’il dit avoir beaucoup pratiqué, estimant même qu’il pourrait s’agir d’un piège monté de toutes pièces contre ce dernier.
La plus grosse affaire qui ébranle le monde entier en ce moment ne laisse pas indifférent Abdoulaye Bio Tchané, alias Abt. Dans une interview qu’il a accordée hier à Rfi, l’ex candidat à la présidentielle 2011 au Bénin, se dit également bouleversé par ce qui arrive depuis peu à son «ami ». Dominique Strauss-Kahn, rappelle-t-il, est un excellent et haut cadre international qu’il connait personnellement et avec qui, il a collaboré à plusieurs reprises. Les faits reprochés depuis le week-end dernier au Président du Fonds monétaire international (Fmi), et qui ont valu depuis ce lundi son incarcération dans une prison américaine, pourraient ne pas être vrais, selon Abdoulaye Bio Tchané. Il pense qu’on a plutôt affaire à un homme responsable et digne, pour croire qu’il puisse tomber si bas face à une employée d’hôtel sur qui le patron de Fmi aurait exercé des violences sexuelles. Abt dit surtout avoir collaboré avec cet homme, quand tous deux occupaient il y a quelques années, des postes de ministre des finances, lui ici au Bénin et l’autre en France. Ils se retrouveront encore plus proches quand Abt sera nommé dans le temps Directeur Afrique du Fmi. Autant de rapprochements dans le cadre professionnel qui font croire à Abt que le drame vécu depuis peu par Dsk relève du surréel. Comme beaucoup d’autres observateurs, il se dit toutefois serein et confiant quand à l’aboutissement heureux de cette affaire. Et reste également convaincu que la justice américaine en charge du dossier fera jaillir la vérité d’ici à là. Pour le moment, son ex-Patron de Fmi continue de limer ses dents contre les barreaux de la prison New yorkaise, dans l’attente d’un jugement qui ne saurait plus tarder à venir. Sept chefs d’accusation sont dressés contre cet influent leader du Parti socialiste français, probable candidat à la présidentielle 2012 dans son pays. Selon des juristes internationaux, il pourrait écoper d’une peine d’emprisonnement de 70 ans si le procès en vue aboutissait à sa condamnation. Tout le personnel du Fmi est sans doute abasourdi face au pétrin dans lequel vit leur patron depuis quelques jours. Abt, l’un des hauts cadres que cette instruction a employé à un moment donné, est également, comme on le voit, affecté.
Ecoutez l’interview
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« Ca ne ressemble pas à l’homme que je connais. Je l’ai connu de très près pendant au moins six mois, quand nous avons travaillé ensemble au FMI à son arrivée. Je pense qu’il a pu être victime d’un scénario mal écrit.»
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