Déclaration des structures décentralisées de la Rb: avec Yayi mais toujours dans l’Union

Bénin – Un nouveau soleil brille pour la Renaissance du Bénin (Rb). Comme le prouve d’ailleurs le slogan du parti vociféré à tue tête par des responsables des structures décentralisées. Hier au siège, ils ont, dans une déclaration publique, réitéré leur soutien à la nouvelle orientation du parti qui a accepté «la main tendue du président de la République». Leur porte voix du jour s’appelle Christian Sossouhounto, secrétaire exécutif chargé des structures décentralisées, flanqué d’Olivier Paraïso, secrétaire général adjoint du parti.

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Les rumeurs d’accusation de trahison ont encore amèné la Rb à sortir de son mutisme pour expliquer sa nouvelle alliance avec le pouvoir. Hier, sous les feux de la rampe, Christian Sossouhounto n’a pas manqué de mots pour la défense. «Notre parti, en ce qui le concerne, et nous avec, avons choisi dans la transparence qui nous caractérise, au vu et au su de tout le monde, d’accepter la main tendue du Chef de l’Etat; cela s’est traduit par l’entrée, respectivement au bureau du parlement et au gouvernement, de ses députés Boniface Yèhouétomè et Blaise Ahanhanzo Glèlè, élus sur la liste de l’Union fait la nation. Nous saluons cette main tendue du Chef de l’Etat; et nous souhaitons non seulement qu’elle s’étende aux autres partis politiques de l’Union fait la nation, mais aussi aux personnalités disposées à ouvrer pour le mieux-être des populations et à leur redonner confiance et espoir», déclare Sossouhounto.

A boulets rouges sur le Prd et le Psd

Comme à ses habitudes, la Rb charge ses alliés politiques qu’elle accuse d’avoir fait des «tractations clandestines» et d’avoir voulu jouer le jeu de la mouvance en entrant au gouvernement. C’est le cas, dit, d’un député Prd, connu pour sa verve et sa passion pour le football qui aurait négocié, en vain, avec la majorité présidentielle, un poste de questeur. C’est aussi le cas d’un député et ancien ministre du Psd qui aurait obtenu le quitus du bureau politique de son parti pour entrer au gouvernement. Le candidat unique de l’Un, Me Adrien Houngbédji, a aussi reçu sa part du procès. S’inspirant du communiqué de sa cellule de communication en date du 31 Mai 2011, dans lequel, il déclare «s’en être remis au premier responsable de l’Un pour agir au nom de l’alliance, dans le cadre de la politique de la main tendue annoncée par le Président Boni Yayi». Christian Sossouhounto estime que la Rb est isolée dans l’Union puisque n’ayant pas été informé de tout cela. «Qui est le traitre?», demande-t-il à la suite de ses allégations. Il exempte Lehady qui a réconcilié Houngbédji et Soglo, qui s’est sacrifié pour lui en ne se présentant pas à l’élection présidentielle du 13 mars malgré les appels et les pressions. Qui, dit-il encore, lui a apporté un soutien franc, massif et loyal et qui lui a permis, pour la première fois, d’arriver largement en tête dans les départements du Littoral et du Zou, fiefs de la Rb. «A la Rb, le respect d’un engagement reste toujours notre règle et permettez-nous de dire que personne n’a de leçons d’opposition à donner à notre parti», conclut le porte parole du jour, fortement ovationné à la fin par ses camarades des structures décentralisées.

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