Les citoyens béninois qui font usage de leur carte électorale, en lieu et place de la carte d’identité nationale, sont refoulés à nos frontières.
En prélude, aux élections présidentielles et législatives dernières, le Bénin a procédé au Recensement électoral national approfondie (Rena), en vue de la réalisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Au terme du processus, il a été dit et promis par les structures compétentes que la carte électorale établie, pour une validité de dix ans, servirait en lieu et place de la carte d’identité nationale. Ceci a d’ailleurs été confirmé par Arifari Bako, alors superviseur général de la Commission politique de supervision, organe coordonnatrice de la Lépi. Ainsi, nombre de concitoyens qui n’étaient pas en possession de la carte d’identité se sont mis à se faire identifier avec la nouvelle carte électorale. Mais, force est de constater qu’au niveau de nos frontières, notamment sur l’axe Cotonou-Lomé, nos compatriotes sont systématiquement renvoyés des qu’ils exhibent ladite carte. Et ils sont contraints de payer des frais de couloirs pour franchir ces barrages. L’Etat est donc invité à clarifier la situation afin d’éviter qu’elle ne cause les nombreux désagréments vécus par nos compatriotes lors de leurs voyages à l’extérieur, dans la sous-région. La carte électorale est-elle aussi valable comme pièce d’état civil?
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