Bénin – Le Chef de l’Etat est très remonté contre les travailleurs qui menacent de paralyser l’administration ce jour par une nouvelle grève de soixante douze heures. A peine revenu de Paris où il était pour un bilan de santé, le Chef de l’Etat n’a pas tenu la langue de bois face à cette nouvelle menace de grève d’une coalition de syndicats.
Très fâché et décidé à sévir contre toute menace de grève intempestive, il a instruit tous les ministres pour relever les noms des travailleurs de leurs départements qui oseront suivre ses motions de grève afin de procéder à des défalcations sur salaire à leur niveau. Dans une déclaration faite à la radio nationale, il affirme qu’une telle grève compromettrait toutes négociations en cours avec les bailleurs de fonds pour les grands projets de développement. Affirmant que son gouvernement ne peut pas faire plus que ce qu’il a déjà fait en violant même les normes de l’Uemoa. En effet, selon l’Uemoa la masse salariale ne doit pas dépasser les 35% des recettes internes d’un pays. Or, actuellement elle avoisine les 45% au Bénin. Visiblement, le président Boni Yayi n’est plus prêt à négocier avec les travailleurs sur ce sujet surtout qu’un accord préalable a été conclu avec tous les responsables des centrales syndicales qui ont compris l’effort fait par le gouvernement dans le sens de la revalorisation salariale.
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