Négociations gouvernement/Syndicats: la signature des accords en souffrance

(Les exigences de Yayi compliquent tout) La trêve sociale exigée par le Président Yayi complique apparemment la poursuite de la gestion des négociations au premier ministre Koupaki. Hier encore, l’attente a été vaine, alors qu’il était annoncé que les fameux accords allaient être finalement signés en cette journée.

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L’information a parcouru les rues de Cotonou. Mais des secrétaires généraux contactés affirment ne pas être convoqués à une quelconque séance ce jeudi par le Gouvernement. Nombreux sont d’ailleurs, les ministres qui ont pris la route hier pour Natitingou, dans le cadre de la fête de l’indépendance qui se célèbre lundi prochain dans cette commune. Déjà aux dernières séances tenues lundi et mardi dernier, tout laissait croire que le bout du tunnel est encore loin. En recommandant fermement qu’une trêve de 3 ans soit également mentionnée dans lesdits accords, le Chef de l’Etat a suscité une vive colère dans le rang des syndicalistes qui y ont opposé un refus catégorique. D’où leur refus, d’apposer leur signature sur le document dans ces conditions, lorsqu’ils en ont été conviés à le faire mardi. De leur côté, également, ils posent d’autres conditions qui compliquent davantage la signature. Ils exigent que le gouvernement mentionne également qu’il n’impliquera plus jamais des militaires dans le règlement des conflits sociaux. Le premier ministre Koupaki a d’ailleurs indiqué au terme de la dernière rencontre que les négociations ont changé de revers à cause des nouvelles observations faites par le Chef de l’Etat. Et que chaque partie consentirait à attendre le retour de Boni Yayi, actuellement en visite officielle aux Etats-Unis, avant toute décision nouvelle à prendre.

 

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