Zoffoun, l’homme aux crampons magiques

Maxime Zoffoun, footballeur béninois originaire de Porto-Novo, évolue dans le championnat Ivoirien de deuxième division. Attaquant dans le Sporting Club de Gagnoa, il s’est révélé en tant que meilleur deuxième buteur de la saison dernière. Il revient ici sur son parcours, ses ambitions et sa vision pour le football africain.

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Quels étaient vos débuts  dans le football?

Depuis ma plus tendre enfance, j’ai commencé par me familiariser au football. C’était pour moi une passion. J’ai débuté au Bénin dans les centres de formation de Tori-Bossito,  de Génération 2000  et de Pythagore. J’ai évolué au cours des années dans ces centres de formation  où j’ai eu la chance de jouer dans l’équipe nationale junior de football du Bénin.

Comment s’est effectuée votre intégration au niveau du football Ivoirien?

Avoir une licence étrangère n’est pas une chose aisée. Ce n’est pas facile de jouer à l’étranger. Il faut  être un vrai footballeur. Il faut lutter et donner le meilleur de soi-même. En 2004 lorsque je me suis retrouvé à Abidjan en Côte-d’Ivoire, j’ai commencé à évoluer en deuxième division dans l’Athletic Club de Sinfra, qui fut d’ailleurs mon premier club. Ensuite j’ai été recruté lors du mercato par le Satellite Football Club,une équipe de première division compte tenu de mes performances en deuxième division, pour remplacer Alassane Koavo qui a rejoint l’Asec Mimosa. Puis j’ai visité le Stella Club d’Abidjan et aujourd’hui je porte le maillot du Sporting Club de Gagnoa.

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Que connaissez-vous du  football béninois?

Notre football est malade. Personne aujourd’hui au Bénin ne peut dire qu’il est fier de ce qui se passe au sein de notre sport roi. J’ai eu très mal de voir nos équipes se faire malmener aux yeux du monde. Et pourtant nous avons des talents. C’est ce qui arrive quand on met devant  ses propres intérêts que ceux du collectif.

Et s’il arrivait qu’on vous sollicite pour l’équipe nationale?

(Rires)…Je suis fier d’être Béninois et je le dis partout où je vais. Je serais donc fier de défendre les couleurs de mon pays. La machine est déjà en marche pour que je rejoigne l’effectif. Nous allons tous lutter pour défendre les couleurs de notre pays.

Des rêves?

Absolument. Aller au-delà de nos frontières, hors de notre continent, pour réaliser de grandes choses. Il faut aussi aller monnayer ses talents à l’extérieur. Le football européen m’intéresse particulièrement. Chelsea est d’ailleurs un club où je rêve jouer car j’aime la philosophie de cette équipe.

Une idole?

J’ai beaucoup d’admiration pour l’Ivoirien Didier Drogba. C’est un attaquant formidable et un modèle  pour moi.

Quels sont vos souhaits pour le football africain?

Mon souhait est que le football africain rivalise avec celui de l’Europe. Nous pouvons faire de grandes choses en Afrique. Nous en avons les capacités. La condition sine qua non est qu’il n’y ait plus de mauvaises gestions du sport sur le plan continental et que l’entente règne entre tous les acteurs du football. Je crois fermement que le moment viendra pour que l’Afrique s’affiche sur le plan mondial.q

Propos recueillis par Arsène Pandikouzikou (Stag)

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