Le vendredi 29 Juillet, le président américain Barack Obama a rencontré à la Maison blanche quatre présidents de l’Afrique subsaharienne francophone dont le président Boni Yayi. En dehors de l’adresse solennelle invitant ses hôtes à poursuivre dans la voix de la démocratie, il a demandé en coulisse deux choses de façon exceptionnelle.
Le discours officiel du président américain Barack Obama face aux présidents guinéen, ivoirien, nigérien et béninois est sans fioriture. On voit le numéro un américain dans la posture du défenseur de la démocratie. C’est dans la droite lige du discours d’Accra où il demande qu’il veut en Afrique des institutions fortes et non des hommes forts. Il a souhaité que l’opposition et la société civile soient renforcées et invité ses hôtes à continuer les efforts qu’ils ont fait jusque là. Mais dans les coulisses, le président Obama n’a pas manqué de dire des choses importantes à chaque président. Selon une source proche de la présidence de la république, le président Obama a attiré l’attention de son homologue du Bénin sur l’importance que prend notre pays dans le trafic international de drogue. Sans pour autant être injonctif, le président Obama a demandé que le président Yayi accorde une grande importance à la lutte contre la drogue et le trafic des stupéfiants à partir du Bénin. Le deuxième problème posé par Obama concernerait la constitution. Selon la même source, Obama aurait demandé à Yayi de respecter la constitution de son pays et de ne pas essayer le mauvais coup de vouloir modifier la constitution comme l’ont fait certains présidents africains. Parmi les quatre présidents, le Chef de l’Etat est le seul qui a été réélu pour un second mandat. Les autres sont fraîchement élus. Preuve que Obama a su bien anticiper sur les perspectives constitutionnelles hasardeuses qui peuvent nous hanter.
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