Ce ne sont que des histoires à dormir debout, retient-on de la déclaration du porte parole de la police nationale, hier sur la chaine de télévision privée Canal 3. Pour Emile Florent Djimassè, il n’y a eu aucun cas de personnes décédés à la suite d’appel téléphonique, ni aucun témoin enregistré après les investigations de la police nationale. Ce qui veut dire que ce sont des individus mal intentionnés qui ont introduit la rumeur au sein de la population pour l’intoxiquer et troubler sa quiétude, toujours selon le porte-parole des agents de sécurité.
En début de semaine, le fait marquant a tenu en haleine les populations béninoises, du nord au sud et de l’est à l’ouest du pays. Certains ont reçu des messages d’avertissement dans lesquels il leur est conseillé de ne pas s’essayer à recevoir des appels provenant de numéros inconnus, trop longs (douze ou treize chiffres) ou trop courts (quatre ou cinq chiffres), sous prétexte qu’ils sont porteurs de sortilèges entraînant la mort. Les appels proviendraient du Nigeria. Et pendant 48h au moins, les Cotonois et Porto-noviens pour la grande majorité sont restés sous stress , contrôlant minutieusement tous les appels téléphoniques entrant avant de répondre, sans manquer d’alerter les leurs, au besoin… par téléphone.