Le Collectif des enseignements communautaires a donné lundi dernier à Cotonou, une conférence de presse pour revendiquer leur reversement dans la fonction publique. Près d’ une centaine réunis dans l’après-midi à la Bourse du travail, ils exigent leur participation à l’examen du Certificat élémentaire d’aptitude pédagogique (Ceap) ainsi que le paiement des primes dues aux enseignants. Ces instituteurs suivent depuis trois ans une formation à l’Institut national pour la formation et la recherche en éducation. Initialement enseignants communautaires en 2007 et recensés sur le terrain par le ministère de l’économie et des finances depuis 2008, ils perçoivent leur salaire d’enseignants communautaires depuis lors dans les recettes perceptions. Le président du collectif Dominique Sodabi a propos des primes a fait savoir que ce n’est que pendant la première année de leur fonction soit 2007-2008 qu’ils ont perçu pour la seule et unique fois les dues aux enseignants de leur catégorie. « Depuis lors, nous sommes laissés pour compte. Et c’est ce même sort qui nous est réservés pour l’année scolaire 2011-2012 », a ajouté Sodabi.
Concernant le dossier du reversement, le président a précisé que les militants de son collectif ont déposé normalement leurs dossiers dans les casiers du ministre de la fonction publique ; or l’arrêté du 04-10-2010 du ministre de la fonction publique autorise la signature du contrat administratif de la catégorie de ces instituteurs. Si le gouvernement ne permet pas que ces enseignants passent le Ceap le 10 septembre prochain, il retrouvera «garçon sur son chemin» selon Paul Iko, sous secrétaire confédéral de la Cstb.