L’Archa se dote d’un comité intellectuel et scientifique

L’Agence pour la réhabilitation de la cité historique d’Abomey (Archa), dispose désormais d’un Comité intellectuel et scientifique devant l’appuyer dans ses activités et l’accompagner pour une réussite effective de sa mission. La cérémonie d’installation des membres s’est tenue ce lundi matin au Codiam.

 

Comité intellectuel et scientifique d’appui aux activités de l’Archa (Cisa/Archa). C’est un capital de ressources humaines dont dispose depuis hier, la structure chargée d’élaborer la politique de réhabilitation de la cité historique d’Abomey ainsi que les stratégies correspondantes, et d’assurer leur mise en œuvre. Ce comité est composé d’enseignants, d’universitaires, d’aménagistes, d’hommes de culture, d’experts en développement et autres personnes reconnues pour leur attachement au développement. Ils ont été officiellement installés ce lundi 19 septembre 2011, à la faveur d’une cérémonie qui s’est déroulée au Codiam sous le parrainage du Président du Conseil économique et social (Ces), Nicolas Adagbè. C’était en présence d’élus locaux et cadres de la cité.

Aux dires de Maxime Houédjissin, Directeur général de l’Archa, l’installation de ce comité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations d’un grand panel de communication organisé les 20 et 28 janvier 2011 par l’agence. C’était sur le thème «Enjeux économiques, dimensions socioculturelles et mobilisation des ressources des travaux de réhabilitation de la cité historique d’Abomey». Ceci avait permis de mieux cerner la nécessité pour tous les fils et filles du plateau d’Abomey de se mettre ensemble pour prendre en charge la gestion des réels problèmes de leur cité commune, explique le Dg. Il précise que ce panel a surtout abouti à la conclusion évidente que «L’Archa, c’est bien l’affaire de tous ! ».

Les missions du Cisa/Archa

Ce comité se constituera en Ong pour servir, à en croire Maxime Houdjissin, d’organe à trois grandes missions. La première, c’est de formuler à la direction de l’Archa, des propositions concrètes en matière de projets de développement et de recherche de financements en vue de leur mise en œuvre. Il est donc attendu du Cisa/Archa, un plan directeur de projet intégré à mettre en œuvre à court et à long terme, explique le Président du Ces. Ensuite, le comité a le devoir de faciliter les négociations entre l’Archa et ses partenaires au développement du plateau d’Abomey. La troisième et dernière mission à elle assignée, est le bon règlement à l’amiable de tout litige qui pourrait naître de l’exécution des travaux de l’Archa. Lesquels travaux prennent en compte six communes: Abomey, Bohicon, Djidja, Zakpota, Zogbodomey et Agbangnizoun. Le comité est dirigé par un Bureau exécutif permanent de 15 membres assisté du directeur de l’Archa. C’est ce Bureau qui se chargera dans un délai très court, de procéder à la définition des rôles de chacun des membres et à l’élaboration des textes fondamentaux du comité en vue de leur adoption en Assemblée générale, confie Maxime Houédjissin. Ci-dessous, la liste des membres dudit bureau.

Le Bureau exécutif permanent Cisa/Archa

1. Georges Guédou

2. Jacques Edjrokinto

3. Roger Dovonou

4. Georges Abadassi

5. Rigobert Azongansè

6. Vincent Guézodjè

7. Constant Agbidinoukoun

8. Jean-Roger Ahoyo

9. Nazaire Sado

10. Boniface Yèhouétomè

11. Zéphirin Kindjanhoundé

12. Amoussouga Géro

13. Christophe Aguessy

14. Alain Adihou

15. Antoine Afokpofi

Un lobby aboméyen autour de Houédjissin

«Qui va loin ménage sa monture», dit l’adage. Et c’est dans ce sens qu’on peut expliquer l’acte que vient de poser Maxime Houedjissin, Dg de l’archa en dotant la structure d’un comité scientifique. Créée par décret N° 2008-750 du 31 Décembre 2008 portant création, attribution, organisation et fonctionnement de l’Agence pour la réhabilitation de la cité historique d’Abomey, l’Archa n’a pu effectivement bouger en ce qui concerne sa mission. Cela est dû à une série de difficultés, souvent d’ordre politique, qui entravent le décaissement et l’accès aux fonds en vue de la mise en œuvre des travaux. En rassemblant ces cadres ressortissants du plateau d’Abomey dans un même creuset, nonobstant leur horizons politiques diverses, Maxime Houedjissin se dote d’un lobby important. Qui va, certainement, lui permettre de venir à bout des conflits que se livrent dans l’ombre certaines personnalités originaires de la région puis les amener tous à mettre la main à la pâte et surmonter les autres difficultés-liées directement ou indirectement à celles qui précèdent-qui bloque le véritable décollage des travaux de réhabilitation de la cité historique d’Abomey.

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