Les accidents sur l’axe carrefour Vêdoko Calavi deviennent de plus en plus fréquents. Et pour cause, il ne se passe plus de jours sans qu’il n’y ait un accident de quelque nature que se soit, sur cet axe et ce, de jours comme de nuit. Le pire, c’est que ces accidents, ont plusieurs conséquences tant sur le plan humain que sur le plan infrastructurel. Sur le plan humain, il n’est plus un secret de polichinelle pour personne que les gens qui sont victimes d’accidents s’en sortent avec des blessures graves ou de nombreuses fractures et vont passer plusieurs mois à l’hôpital ou au pire des cas, ils ne s’en sortent pas et décèdent sur le champ ou un peu plus tard à l’hôpital. L’autre conséquence négative qui est à déplorer est celle de la destruction des infrastructures routières. Ces dernières sont détruites à la suite des accidents alors qu’elles ne sont même pas en nombre suffisant. Par exemple, un tour sur l’échangeur en construction à Godomey et le tronçon Godomey Calavi, et vous constaterez les dégâts subits par ces infrastructures alors qu’elles sont encore en construction. Plusieurs raisons sont à la base de ces accidents répétés chaque jour sur cet axe en particulier et les autres en général. Soit, les auteurs de ces accidents n’ont pas le permis de conduire, soit les qualités des formations qui sont données dans les autos écoles sont douteuses.
D’un côté, cela pose la question de la nécessité du contrôle des permis des usagers de la route par les agents de la route. En dehors de cette solution, il est important que le gouvernement mène des politiques de sensibilisation de la population sur la nécessité de l’obtention du permis de conduire. S’il est vrai que le centre national de sécurité routière (Cnsr) joue déjà ce rôle ainsi que certaines ONGs de la place, il n’en demeure pas moins vrai que les objectifs ne sont pas encore atteints vu les cas d’accidents observés tous les jours sur cet axe du Bénin. Aussi, serait-il important que le gouvernement pense à la sanction qui devrait être infligée aux gens qui ne respecteraient pas le code de la route et qui se prennent pour des pilotes de formule 1 en roulant en toute vitesse sur les voies.
De l’autre côté, il se pose alors la question de la qualité des formations données dans les autos écoles. Certaines auto écoles distribuent à tout vent les permis de conduire à condition que les apprenants leur donnent de l’argent. Ainsi, il sera opportun que le gouvernement détecte ces genres d’autos écoles afin de mettre un terme à cette pagaille.