Presse et pharmacie: le mariage

Presse et pharmacie. Quel rapport ? La première a mission d’informer. Elle permet aux membres d’une société de savoir et de comprendre leur pays, le monde autour d’eux et d’avoir un point de vue informé sur tout ce qui s’y fait, sur tout ce qui s’y entreprend. La seconde se définit comme la science des remèdes et des médicaments, l’art de les préparer et de les contrôler.

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Comme on le voit, presse et pharmacie n’ont pas un objet commun. Mais l’une et l’autre s’adressent à l’homme. L’une et l’autre se préoccupent de la santé de l’homme, santé mentale et santé physique. « Mens sana in corpore sano » Une âme saine dans un corps sain. Voilà l’heureuse complémentarité, source d’équilibre et de bonheur. Le savoir pour meubler l’esprit qui en a faim et soif. Le médicament pour prévenir ou traiter une affection morbide.

 

On peut comprendre, de ce fait, le mariage d’amour et de raison que viennent de contracter la presse nationale et l’Ordre nationale des pharmaciens du Bénin. Les termes du contrat sont clairs : l’ordre des pharmaciens du Bénin a organisé un concours des meilleures productions journalistiques sur la problématique des faux médicaments au Bénin. La presse nationale y a répondu favorablement. Ceci à travers ses trois principales composantes : presse écrite, radio et télévision.

Ainsi s’est-il établi le bel acte qui scelle une collaboration que nous souhaitons durable et fructueuse entre la presse et l’Ordre national des pharmaciens du Bénin. C’est le résultat de l’engagement de quelques uns pour briser des cloisons artificiellement élevés entre des corps de métiers que tout appelle pourtant à se donner la main pour le meilleur.

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Et pour que ce mariage en soit véritablement un et ne s’arrête pas aux apparences, le jury qui a eu à apprécier les œuvres soumises au concours est mixte, des journalistes côtoyant des pharmaciens, sous la supervision d’un journaliste. Les journalistes ont beaucoup appris sur une profession que la plupart d’entre eux ne connaissaient que sommairement, à partir des enseignes lumineuses de quelques officines. Les pharmaciens découvraient les différents genres journalistiques, les subtilités de l’écriture journalistique, les exigences liées à la qualité du son et de l’image, l’importance de la diction, du débit… etc. Quelle belle osmose entre deux corps de métiers jusque là étrangers l’un à l’autre. Ils se découvrent ainsi sur le terrain d’un échange confiant, le terrain du donner et du recevoir. Il y a une foule de raisons qui militent en faveur de ce partenariat avec la presse.

C’est, d’abord, que la presse est transversale par rapport à tous les autres secteurs d’activités. Elle offre à tous les moyens et les possibilités d’une plus grande visibilité. Tout comme elle sait relayer les messages des uns et des autres, leur servant de rampe pour passer le mur de l’information, de la communication, de la sensibilisation, de la conscientisation. Tout corps de métier qui a la presse pour alliée, a déjà partie gagnée, avant que tout le reste ne lui soit donné de surcroît.

C’est, ensuite, que le partenariat presse/ ordre nationale de pharmaciens du Bénin, s’est cristallisé autour d’un concours, défini comme une épreuve portant sur les connaissances, dans laquelle plusieurs candidats entrent en compétition pour un nombre limité de places, de récompenses. C‘est dire que le concours des meilleures productions journalistiques, organisé par l’Ordre national des pharmaciens du Bénin a un but précis :exalter l’excellence, célébrer le professionnalisme. Notre métier n’en n’a que trop besoin. Aussi sera-t-il à l’honneur, ce mercredi 14 décembre, au Palais des Congrès à Cotonou, à la cérémonie de récompenses de ses représentants les plus doués et les plus talentueux.

C’est, enfin, que tout partenariat avec la presse est toujours gagnant. L’ordre national des pharmaciens du Bénin, en ouvrant le ban et le bal, montre le bon chemin à tous les autres corps de métiers. C’est certainement dur d’être dans le rôle d’un pionnier. Ce n’est pas facile d’être la locomotive. Mais c’est tellement gratifiant de savoir que, par l’exemple donné, l’on tracte après soi des centaines, voire de milliers de wagons. Voilà la belle leçon de l’ordre national des pharmaciens du Bénin.

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