Après les menaces du gouvernement : les cours reprennent timidement

Les mouvements de grève des enseignants se fragilisent et l’école reprend petitement. C’est l’effet des menaces du gouvernement de faire des défalcations et de procéder à des radiations des enseignants défaillants et spécifiquement les enseignants communautaires et contractuels de l’Etat à partir du lundi 19 mars prochain. Nombre d’enseignants grévistes de la maternelle, du primaire, du secondaire général, technique et professionnelle reprennent avec appréhension les cours. Un tour dans certains établissements de la commune d’Abomey-Calavi, a permis de constater la timide reprise des cours dans les écoles d’enseignement maternel et primaire. 

Très tôt dans la matinée d’hier jeudi, des enseignants étaient à leurs postes afin d’accomplir leurs devoirs. Ce sont uniquement des enseignants «reversés» dans la fonction publique. Dans la commune de Cotonou, le constat est le même. Les enseignants, plus précisément les vacataires, ont repris le chemin des salles de cours. Selon les explications de ces derniers, ils n’ont pas le choix. C’est leur seule source de revenue et en plus ils sont payés en fonction de la masse horaire. «Il faut nécessairement remplir les cahiers de textes avant d’attendre un salaire à la fin du mois», explique un enseignant vacataire. Il faut préciser que les enseignants agents permanents de l’Etat n’ont pas encore regagné leurs classes respectives pour une reprise effective des cours.

 

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