Depuis quelques temps, des remous se font sentir au sein de la grande coalition de l’opposition. En effet, après la déclaration d’appartenance à l’opposition du parti du renouveau démocratique (Prd), des langues se sont déliées au sein des forces politiques de l’UN. C’est pour recentrer les débats et dire officiellement leur position que des responsables du Prd, dont les députés Edmond Zinsou, Charlemagne Honfo, Augustin Ahouanvoébla, le secrétaire général du Prd Wabi Fagbémi et un responsable du bureau politique Gratien Ahouanmènou, sont montés au créneau hier au siège du parti à Porto-Novo.
L’honorable Edmond Zinsou, délégué chargé de l’animation politique du parti, a situé quelque peu la genèse de ce regroupement depuis 2008. Selon ses propos, l’UN a été créée pour que les partis politiques la composant travaillent ensemble pour conquérir le pouvoir d’Etat. « Le congrès du Prd a réaffirmé les valeurs authentiques du parti, a autorisé la direction exécutive nationale de s’allier au besoin avec d’autres partis politiques dans l’intérêt des militants et que sous aucun prétexte le Prd ne disparaisse » a déclaré le député Edmond Zinsou. Il sera appuyé dans ses propos par l’honorable Charlemagne Honfo qui a enfoncé le clou en disant que l’UN pour eux est un symbole mais que chaque parti doit renforcer sa base. « Les autres partis politiques ne peuvent pas s’associer pour créer un parti qu’on appelle UN car c’est notre patrimoine commun et le Prd est toujours membre de l’UN » a-t-il réaffirmé. L’UN avant les élections présidentielles n’est plus l’UN après les élections. Que reste t-il au sein de l’UN pour parler de fusion ? Le Prd a fait l’option de l’alliance mais pas celle de la fusion »a renchéri le SG Wabi Fagbémi. D’autres aspects ont été également abordés au cours de cette conférence de presse, notamment la charte proposée par le Prd, la constitution du groupe parlementaire Prd, le congrès du Prd et les relations actuelles avec les autres forces politiques de l’UN.
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