Sans avoir obtenu une suite favorable à leurs revendications, en l’occurrence leur transfert sur une autre terre d’asile, les 600 réfugiés togolais qui ont pris d’assaut lundi dernier, les environs de l’Unhcr-Bénin, ont été éconduits du «camp plein air».
L’opération, dirigée de main de maître par le Commissaire central de la ville de Cotonou, dans la matinée du vendredi dernier, fait suite à la marche de protestation jugée illégitime, que ces derniers ont organisée le même jour devant les locaux de l’Unhcr. Ils ont été transportés par des minibus et un camion pour leurs bagages. Les multiples tentatives pour prendre connaissance de leur nouveau site d’hébergement sont restées sans suite. Puisque les agents sur place ont opposé le refus de se prononcer. Mais d’après le porte parole des réfugiés, Sogbo Maounou, les autorités ont décidé de les transférer sur le site de kpomassè ou à la frontière du Nigéria.
Il faut rappeler qu’ils ont été accueillis sur le territoire béninois, suite à la machine répressive mise en branle à leur encontre par les autorités togolaises, au lendemain du scrutin présidentiel de 2005. Depuis lors, leurs responsables ont adressé plusieurs correspondances aux autorités béninoises. Lesquelles correspondances seraient relatives à la reconnaissance juridique de leur statut de réfugié. Et restées sans suite jusqu’à ce jour. Ils sont donc retournés vers une destination non encore révélée sans avoir eu gain de cause.
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