Du 14 au 18 mai 2012 se déroule à Cotonou, un atelier de formation initié par la compagnie artistique Wagnilo sur les techniques modernes en matière de chorégraphie. Venus de tous les départements du Bénin, plusieurs chorégraphes béninois suivent depuis le lundi 14 mai 2012, une formation de cinq jours sur les nouvelles techniques d’expressions corporelles et scéniques.
L’initiative émane de la Compagnie artistique Wagnilo. Elle permettra aux participants, de parfaire et de professionnaliser le travail qu’ils abattent quotidiennement dans leur troupe respective, explique Nicaise Djéguédé, président du comité d’organisation de l’atelier. L’objectif à long terme est de voir ces chorégraphes s’imposer sur la scène internationale, à en croire Rachida de-Souza, Conseillère technique à la culture, représentante du ministre de la Culture à la cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier au siège du Fitehb à Cotonou.
L’initiative vient à point nommé, avoue Marcel Zounon, Vice-président de la Fédération des associations de danse et de ballet du Bénin. En effet déclare-t-il, «Lors de la célébration de la journée internationale de la danse le 29 avril dernier au Bénin, certes il y a eu de beaux tableaux de danse et de ballet mais il y a eu aussi, par endroit, des ratés dus à la non maîtrise des techniques modernes en matière de chorégraphie.»
Au-delà de ce que la présente formation contribuera à combler ce vide, elle permettra aux chorégraphes stagiaires, de mieux assumer leur charge qui, pour Rachida de-Souza, est double. Il s’agit pour eux, de mettre en valeur la chaîne que constituent les chorégraphes en termes de transmission orale des richesses cachées dans le patrimoine culturel d’une part, et de la transmettre véritablement au public. Et ce sera, une manière à eux, les chorégraphes béninois, de contribuer efficacement au développement de leur pays, estime Nicaise Djéguédé. Le développement de tout pays passe aussi par la protection, la valorisation et la promotion de son patrimoine culturel.
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