Baromètre des médias africains : le rapport 2011 du Bénin officiellement lancé, hier

La salle de conférence de la fondation Friedrich Ebert Stiftung a servi de cadre hier, à la cérémonie officielle de lancement du rapport «Baromètre des médias africains-Bénin 2011.

Les résultats des travaux d’évaluation de l’environnement médiatique au Bénin durant ces deux dernières années sont désormais connus. Le document « Baromètre des médias africains» dans lequel est consigné le rapport 2011 du Bénin a, en effet été rendu public. Tenue à la salle de conférence de la fondation Friedrich Ebert Stiftung, la cérémonie officielle de lancement a été ouverte par le représentant résident de la fondation, Constantin Grund. Aux dires du représentant résident de la fondation, l’analyse croisée des différents rapports du baromètre des médias africains a permis de noter des avancées, mais aussi des stagnations.

Et, pour faire l’état des lieux, parler des défis et perspectives des médias au Bénin, le journaliste Wilfried Adoun appuyé par le journaliste chroniqueur, le doyen Jérôme Carlos a présenté une communication dont le thème est «Processus d’élaboration du code de la presse au Bénin : état des lieux, défis et perspectives». De la présentation de la communication, il ressort que plusieurs maux minent la presse béninoise. Selon le communicateur Adoun, le trop grand nombre de textes régissant le secteur et les lacunes des professionnels eux-mêmes constituent la première difficulté. Ce qui a été à l’origine de plusieurs discussions qui ont abouti à la rédaction d’un avant projet de code de la presse au Bénin. Dans cet avant projet, on y note des avancées mais des interrogations subsistent notamment en ce qui concerne la nomination du président de la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication par le Chef de l’Etat, de la réglementation de la presse en ligne et bien d’autres.

Le rapport en question

Le rapport «Baromètre des médias africains-Bénin 2011» est un document de 130 pages publié par la Friedrich Ebert Stiftung. Il est subdivisé en quatre secteurs traitant chacun d’un thème bien précis. Il est publié sous deux versions, la version française et celle anglaise. Dans ce document, les 12 panélistes composés de professionnels du secteur et des membres de la société civile notent plusieurs avancées qui malheureusement sont pour certaines, encore théoriques. C’est le cas de la liberté de la presse et la liberté d’expression ainsi que le droit à l’information des citoyens Le rapport constate une pléthore d’organes de presse au Bénin qui sont garantis par la Constitution du 11 décembre 1990. Mais qui, sur le terrain se heurtent parfois à des interprétations abusives des lois et règlements. Le document fait constater qu’il y a une pléthore d’organes de presse au Bénin (plus de 133 périodiques, 80 quotidiens et quelques 300 chaînes de radio et télévision). Cependant, la qualité n’est pas toujours satisfaisante.

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