La première question d’actualité qui a été débattue hier à l’hémicycle par les députés a été posée par l’honorable Rachidi Gbadamassi et relative aux dispositions envisagées par le gouvernement pour éviter que le barrage d’Okpara, réalisé il y a une quarantaine d’années ne perde près de la moitié de sa capacité et les mesures concrètes prises par le ministre en charge de l’eau pour la réhabilitation imminente du barrage.
Selon l’auteur de la question, quelles sont les dispositions que prend le gouvernement pour éviter le pire, puis quelles sont les mesures concrètes prises par le ministre en charge de l’eau pour la réhabilitation imminente du barrage d’Okpara ? Face à ces préoccupations du député Rachidi Gbadamassi, la ministre de l’énergie et de l’eau Sofiath Onifadé Baba Moussa a essayé d’apporter quelques clarifications aux honorables députés. A en croire ses explications, les études préliminaires réalisées par le cabinet TERRABO en Avril 2009 ont abouti à la nécessité de réaliser les travaux de réhabilitation du barrage de Kpassa sur le fleuve Okpara en deux phases, notamment une première phase relative aux travaux à effectuer en mesures d’urgence pour sauver le barrage contre la crue de 2009 et une deuxième phase relative aux travaux de réhabilitation complète dudit barrage. Elle n’a pas manqué de faire le point d’exécution à savoir la réhabilitation partielle du déversoir latéral à travers, l’assainissement de la zone avale immédiate de la digue et enfin le rechargement de la crête de la digue. A en croire Sofiath Baba Moussa, « démarré le 27 Juin 2009, les travaux sont achevés et la réception provisoire a été prononcée le 28 Mars 2012 ». « Les travaux objets du marché n’ayant pas été achevés par la Dgpd avant leur arrêt le 20 Février 2012, il s’en est suivi des dégradations qui ont été constatés par toutes les parties du projet. A cet effet, il a été demandé à la DGPD de procéder à la réparation de ces dégradations dont le coût total s’élève à 27.349.214 FCFA. Ces travaux de réparation ont fait l’objet d’un bon de commande financé sur les fonds propres de la Soneb » a déclaré la ministre de l’eau. « D’un coût total de 1.131.990.225 FCFA TTC, les travaux retenus pour être réalisés consisteront à étendre les travaux réalisés en mesures d’urgence à toute la largeur du déversoir latéral et à réhabiliter la section de la voie sur la digue et le déversoir. Des recherches de financement sont également en cours pour la mise en œuvre des travaux de cette deuxième phase du projet » a t’elle conclu. D’autres questions ont été également posées par le même député qui se dit insatisfait des réponses apportées par la ministre de l’eau. Mais conformément aux dispositions du règlement intérieur de l’institution parlementaire, la ministre ne pouvait plus répondre à ces nouvelles préoccupations. Ce qui se fait est que les réponses parviendront par la suite au député auteur de cette question.