Quels sont les maux qui minent la fiabilité de l’information financière contenue dans les états financiers ; quelles sont les insuffisances relatives à la pertinence de l’information financière dans le Syscoa et le système Ohada ? Deux grandes interrogations au cœur de la troisième édition des Journées Ouest-africaine de la comptabilité (Joac) ouverte ce mercredi 06 juin 2012 à Cotonou.
Initiées en 2009 sous l’égide de l’Uemoa, «les Joac constituent une opportunité d’entreprendre et de renforcer la coopération entre les différents ordres comptables et institutions» rappelle l’Inspecteur général d’Etat Jacques Alidou Koussé, Président du Comité d’organisation. Il s’agit d’un forum de réflexion sur les défis comptables actuels et leurs impacts sur le développement des Etats, ajoute Servais Adjovi, Directeur de cabinet du Ministère de l’Economie et des Finances. Elles s’inscrivent dans une dynamique de la normalisation et de l’unification des pratiques comptables tant au niveau des professionnels, des universitaires, des étudiants que du secteur privé.
La présente rencontre de Cotonou qui a lieu du 06 au 08 juin s’est ouverte autour du thème «la chaîne de valeurs de la fiabilité de l’information financière». Un thème pas nouveau mais qui nécessite des réflexions compte tenu des récents scandales financiers dans le monde, à en croire El-hadj Abdoulaye Gueye, Président du Conseil comptable Ouest-Africain (Ccoa).
De la rencontre, sortira des perspectives pour non seulement l’accroissement de la performance des professionnels comptables. De façon générale, elle permettra à tous les acteurs de la chaîne de valeur de l’information financière d’améliorer la gouvernance des entreprises pour contribuer à la création de richesses, explique l’expert comptable Christian Migan, Président de l’ordre des experts comptables et comptables agréés (Oecca). C’est dire que les Joac 2012 accoucheront d’une feuille de route pour tous les intervenants dans la fiabilité de l’information financière contenue dans les états financiers