De la photographie d’art à la valorisation de la femme rurale

 

L’édition 2013 du festival RePhArt (Résidence panafricaine de création et de formation en photographie d’art au féminin) dont les inscriptions ont été lancées vendredi dernier à Cotonou, est destinée à une mobilisation de femmes photographes d’art autour de la reconnaissance des mérites des femmes des milieux ruraux.

La promotrice du festival RePhArt (Résidence panafricaine de création et de formation en photographie d’art au féminin) a officiellement ouvert les inscriptions pour la 4ème édition dudit festival qui a lieu en 2013. Esther Bigo était face à la presse le vendredi 10 juillet 2012 à la place des martyrs à Cotonou.

Cette phase sonne une mobilisation des professionnelles de la photographie dans le monde entier au profit de la valorisation des femmes “rurales“. La biennale a lieu autour du thème «Femmes – rurales». C’est en référence à la journée du 8 mars. Pour la directrice du festival, cette journée a été longtemps consacrée aux «femmes de bureau». Au Rephart 2013, il sera question de mettre au grand jour, les compétences des femmes des marchés, des champs dans les villages. Ceci, à travers des photographies que réaliseront les stagiaires à la résidence de formation par laquelle s’ouvre le festival tous les deux ans à Abomey. Notons que les stagiaires pourront également aborder dans leurs créations, d’autres thématiques relatives à l’éducation.
La formation est ouverte à toutes les photographes femmes, amateurs et professionnelles du monde entier. Leur dossier de demande de participation est attendu par courriel électronique (beauteduroyaume@yahoo.fr) ou par boîte postale (Association Beauté du Royaume (RePhArt), 08 Bp 348 Tri Postal Cotonou, République du Bénin), avant le 25 novembre 2012. Le dossier de candidature est composé d’un Cv, une attestation de fin de stage ou un diplôme en photographie, une lettre de motivation, un engagement d’auteur des œuvres envoyées, une photocopie de carte d’identité ou du passeport, entre autres.  

Les œuvres issues des travaux pratiques des stagiaires feront objet d’une compétition dont le «but est de motiver les nouveaux talents et d’encourager celles qui ont déjà fait un chemin dans l’art plastique afin de les promouvoir sur le plan International.» Sont en jeux, les trophées «Amazone d’or», «Amazone d’argent», «Amazone de bronze» et des médailles «Amazones d’image».

RePhArt est né dans le souci de combler le vide de photographes femmes notamment africaines, dans les grands rendez-vous de la photographie. Mais au-delà de son ambition panafricaine, le festival est devenu universel au bout de trois éditions, se réjouit princesse Esther Tissot. Outre la résidence et la phase festive prévues pour durer un mois, le festival va se poursuivre par des expositions itinérantes dans plusieurs pays.

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