La «non-transparence» dans le choix des correcteurs du BEPC fâche

 

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La correction des copies de l’examen du brevet d’études du premier cycle, session de juillet 2012 a démarré hier. Non sans quelques plaintes. Le choix des correcteurs, la prime d’hébergement sont entre autres au cœur des bisbilles des correcteurs.

«Il n’y a pas de transparence dans le choix des correcteurs». C’est la principale plainte des enseignants retenus pour la correction des copies de l’examen du Bepc qui a démarré hier mardi 17 juillet dans les différents centres concentrés au collège d’enseignement général de Sainte Rita à Cotonou. Selon Valère Dotonou, un des porte-paroles du Front d’action des syndicats des trois ordres d’enseignement, des correcteurs «qualifiés» qui étaient au corps de contrôle depuis des décennies sont, certains, devenus des «parrains» et envoient des gens à la correction. Cette situation a fait des frustrés dans les rangs du fait que de jeunes enseignants se retrouvent ‘‘chefs’’ d’anciens correcteurs ayant plusieurs années d’expérience. La question des primes d’hébergement pour les correcteurs venus de loin notamment de Ouidah et environs se révèle être un problème obstruant le bon déroulement des corrections des copies. Pour Dotonou, du fait de l’absence de cette prime spécifique, des correcteurs se retrouvent pendant la durée de la correction sans abris et sont parfois contraints d’élire domicile dans les établissements et souvent même à la belle étoile. Selon les propos de certains correcteurs, les épreuves proposées au Bepc comportaient des coquilles. Par exemple en mathématiques, il a été demandé aux candidats de construire un cercle de rayon 9cm. «Sur quelle feuille cela va tenir», s’est interrogé Valère Dotonou ajoutant que cela pose un problème de tri des épreuves à soumettre. Outre ces soucis, «la phase de correction des copies de l’examen du brevet d’études du premier cycle se déroule bien». Et, le Front d’action des syndicats des trois ordres d’enseignement se veut rassurant. «Il n’aura pas de boycott des corrections des copies», a fait savoir le porte-parole Valère Dotonou.

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