La 4ème édition du Concours national de poésie scolaire et universitaire (Conpos) n’a pas pu être conduite à terme en raison des dysfonctionnements intervenus dans le processus de l’organisation après le lancement en mars dernier à Cotonou.
La 4ème édition du Concours national de poésie scolaire et universitaire (Conpos) a fait long feu. Après le lancement à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la poésie à Cotonou, les écoliers, élèves et étudiants qui attendaient vivement de participer à cette messe itinérante de vers dans tous les départements du Bénin n’ont constaté que sa clôture sans qu’elle ne soit dite. Aux dires des membres du comité d’organisation au lancement du concours, plus d’une centaine d’établissements s’étaient déjà inscrits.
La compétition était en effet ouverte aux écoliers, collégiens, lycéens et aux étudiants répartis en quatre catégories dont «Déclamation poétique Ci-Cm2», «Lecture et traduction 6ème – 3ème», «Commentaire composé 2nd-Tle» et «Production littéraire» pour les étudiants. La présente édition devrait être marquée par des séances de récitation de poèmes. Pour les trois premières catégories, il est proposé aux candidats trois poèmes d’auteurs béninois que sont Collette Houéto, Saturnin Houéha, Roland Adékambi, Jean-Baptiste Satchivi, Pierre Adjovi, Amour-de-Dieu Gbovi, Jovincio Kpehounsi, Jérôme Carlos et Reine Oussou. Les étudiants sont quant à eux, appelés à rédiger chacun un poème de vingt vers sur le thème «Paix et démocratie en Afrique». Malheureusement, la compétition a échoué notamment pour des raisons de gestion, selon des sources proches du comité d’organisation. Et pourtant, l’Association poétique et littéraire du Bénin (Apol-Bénin) a sur la liste de ses objectifs, la «lutte pour la sauvegarde des valeurs républicaines, patriotiques, morales et civiques» et «encourage la bonne gouvernance».
Les mêmes sources informent que le comité d’organisation a été sommé par le principal partenaire financier, de rembourser les fonds perçus dans le cadre de l’organisation dudit concours. L’arrêt du Conpos, -peut-être momentané, on l’espère,- ne passera pas certainement sans conséquences dans le milieu scolaire notamment sur l’éducation des enfants. L’objectif de la compétition étant de promouvoir l’éducation et la littérature à travers la poésie en milieu scolaire, universitaires et professionnels. Elle est initiée pour l’émergence de l’art poétique au Bénin. A en croire l’un des responsables du comité d’organisation, «il ne s’agit plus d’amener seulement les enfants à réciter les poèmes. Mais chaque poème récité doit être intériorisé pour être appliqué dans la vie».