Alors que le Chef de l’Etat était aux bons soins de la filière coton, d’autres filières sont en souffrance. C’est le cas de la tomate produite en grande quantité dans la commune de Kpomassè et qui n’arrive pas à trouver un marché d’écoulement.
Les populations qui n’en peuvent plus appellent le Chef de l’Etat au secours. A Kpomassè, petite commune de l’Atlantique coincée entre Ouidah, le lac Ahémé et la commune de Tori Bossito, la tomate fait partie des cultures traditionnelles. Mais cette année, les populations en ont produit plus que d’habitude. Elles auraient été encouragées entre temps, par le Chef de l’Etat qui leur auraient promis, alors en visite dans la commune, que l’Etat devrait racheter toutes les tomates produites pour alimenter une usine de production de jus et de conserves de tomate qui se construisait dans la commune. Mais depuis, la construction de l’usine n’est jamais terminée. Les populations, elles, très motivées, sont allées même contracter des prêts pour la production en grande quantité de tomate. Mais à l’heure de la vente, plus personne pour leur prendre cela. Ni l’Etat, ni les acheteurs ordinaires sollicités sur d’autres marchés. Cette situation contraint les producteurs à vendre leur tomate en dessous du pris normal. Les paniers de tomate qui devaient être vendus à 1000F sont vendus à 400F ou même à 300F. Dépassés par cette mévente, les populations ont fait appel au député de la commune Eric Houndété qui a aussi constaté l’existence d’une quantité importante de tomates non vendue. Il a déploré cette situation et invité le gouvernement à accorder un minimum d’attention à cette situation qui risque d’aggraver la misère des populations de la commune de Kpomassè.
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