(Des ministres du gouvernement comme des communicateurs) Le Parti du renouveau démocratique(Prd) organise ce samedi à Cotonou sa 3è université de vacances.
Très préoccupé par la réussite des reformes actuelles qui font des vagues, le Prd entend se pencher sur la gouvernance politique, le Pvi et le coton. Chose curieuse, les communicateurs comptent parmi des ministres du gouvernement. Le Prd prend de plus en plus ses distances vis-à-vis des querelles politiciennes actuelles. Alors que sur le front politique, la guéguerre gagne en intensité, le Prd se préoccupe de la résolution des difficultés actuelles engendrées par la mise en œuvre des reformes. C’est pourquoi, il a décidé de consacrer son 3è université de vacances à ces sujets majeurs de l’actualité nationale en lieu et place des problèmes auxquels le parti est confronté. Parmi les préoccupations qui retiennent l’attention du parti, il y a la gouvernance politique. Point n’est besoin de rappeler que le Bénin est confronté actuellement à un sérieux problème de gouvernance qui est à la base de la radicalisation des positions entre le gouvernement et les partis de l’opposition. Aussi, le parti entend réserver une grande place à cette question. C’est pour cela qu’il a invité le professeur Joseph Djogbénou pour cette venir donner une communication sur ce sujet. Les débats qui devront suivre permettront aux militants du parti et à leurs experts de trouver des solutions à la résolution des crises qui affectent la gouvernance actuelle. Le Programme de vérification des importatrions(Pvi) et la reforme de la filière coton devront s’inviter dans les débats. En effet, ces deux grandes reformes sont en grande partie à la base de la crise et des mésententes actuelles entre le Chef de l’Etat et une frange des opérateurs économiques. Autour de chaque reforme, le parti a invité deux personnes qui sont opposés sur le sujet. Sur le Pvi, deux personnes sont invitées à donner des communications. Il s’agit du ministre de l’économie maritime et des reformes portuaires Valentin Djènontin et de Isidore Codo de Benin Control, la société qui gérait le Pvi jusqu’au moment où il a été arrêté par le gouvernement. Idem pour les reformes de la filière coton. Ici c’est le ministre de l’agriculture Sabaï Katé et Narcisse Djègui de l’Association interprofessionnelle de coton (Aic) qui vont plancher. Rappelons que l’Aic a toujours géré jusque là la campagne cotonnière sauf cette année où l’Etat a décidé de prendre les choses en main. Les propositions de solutions serviront certainement au gouvernement.