Comme d’habitude la reprise des cours est une fois encore menacée de boycott par les enseignants. Pour la satisfaction de leur revendication, ces derniers projettent de mettre un embargo sur la rentrée scolaire 2012-2013.
Telle une ritournelle les enseignants menacent une fois encore de perturber la rentrée scolaire. Autrefois utilisée en dernier recours après l’échec des négociations, la grève est brandie tous azimuts par les responsables syndicaux. Sans doute parce que pour eux le gouvernement ne réagit qu’à cela. Pour preuve, la dernière grève des conducteurs qui, au départ, était prévue pour soixante douze (72) heures et qui, au finish n’a duré que vingt quatre (24) heures. C’est après avoir lancé la grève que les responsables syndicaux ont été appelés à la table de négociation. Après une année académique avec toutes ses péripéties, les vacances devraient servir de tremplin aux autorités en charge de l’éducation pour prendre en considération diverses revendications des enseignants. Tel n’a pas été le cas, puisque le gouvernement pendant tout le temps où la petite école a dormi, semblait aussi dormir sur ses lauriers. A cette allure l’école béninoise continuera de s’enliser. Les parents d’élèves ne devraient plus à l’avenir s’étonner des résultats de fin d’année qui seraient du pareil au même. Le niveau des apprenants va encore dégringoler. Le gouvernement, par sa volonté, a contribué à la réduction de l’analphabétisme et à une meilleure instruction des apprenants. Il doit incessamment appeler les responsables syndicaux des trois ordres d’enseignement à la table de négociation afin d’éplucher les différentes revendications des enseignants pour une satisfaction dans les plus brefs délais. Les enseignants de leur côté doivent édifier le peuple béninois sur leurs différents points de revendications afin de permettre aux populations de situer les responsabilités en temps utiles.
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