Depuis hier, le calvaire vécu par les populations le lundi 17 septembre dernier, a disparu comme par un coup de magie. Ceci, à cause de la levée de la motion de grève de 72heures décrétée par les responsables du Collectif des Syndicats des conducteurs, transporteurs et assimilés du Bénin, avec à leur tête Claude Quenum. Partie alors pour durer 72 heures, cette grève qui n’est vraiment pas passée inaperçue notamment dans les villes de Cotonou, Porto-Novo et autres grandes villes du Bénin, n’aura duré que 24h. Mais il reste à souligner que ces 24 heures ont été vécues du côté des responsables en charge des transports et de l’intérieur au niveau du gouvernement ainsi que les usagers des routes comme toute une année. Alors les uns et les autres se sont empressés de sauver les meubles. Ce qui a donné naissance à une rencontre improvisée entre les ministres Lambert Koty et Benoît Dègla, des hauts gradés des Douanes, et droits indirects, de la police, la gendarmerie… et les responsables de Cosycotrab au chant d’oiseau de Cotonou le lundi dernier dans l’après midi. C’est à l’issue de cette rencontre que les responsables syndicaux des transporteurs ont levé leur motion de grève en attendant que chaque partie respecte les clauses.
Crise de confiance …
cette grève des transporteurs était bien évitable mais ce n’est plus un secret pour personne que les autorités béninoises préfèrent toujours jouer aux Sapeurs-pompiers. A la veille de la grève, une première rencontre, sanctionnée par un communiqué, avait déjà lieu entre les deux camps. Mais si cette rencontre n’a pu émousser les ardeurs des transporteurs, c’est parce que ces derniers, aux dires de leur responsable Claude Quenum ne voulaient pas se faire piéger par des paroles ‘’mielleuses’’ et ‘’ creuses’’ donc sans un acte concret sur le terrain. Et même si pour le moment, les choses semblent revenir à la normale, ce n’est pas pour autant que les jours à venir seront sans agitations. Attention donc !
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