Suppression du Sénat par le gouvernement Sénégalais : la Refondation doit aller à cette école

Depuis le mercredi dernier le Sénégal n’a plus de Sénat. Cette reforme salutaire  doit inspirer le gouvernement de Yayi qui continuent d’investir dans les institutions budgétivores.

Le  mercredi 19 septembre dernier,  le gouvernement de Macky  Sall et les parlementaires sénégalais ont commis un acte salutaire dans la gestion rationnelle des ressources du Sénégal. Il s’agit de la suppression du Sénat et de la Vice-présidence sénégalaise.  En prenant cette sage décision, le Sénégal  s’est garanti,  désormais,  12 millions d’euros annuels. Cette ressource, selon Jeune Afrique, permettra au pays de faire face aux inondations qui n’épargnent plus   aucun pays de la sous région.  En effet,    cet acte du président Macky  Sall doit faire école en Afrique et doit alors inspirer plus d’un, notamment le concepteur de la dictature du développement.   S’il n’est  plus un secret pour personne que le Bénin garde la lanterne rouge économique de ses paires de l’Union économique des états de l’Afrique de l’ouest (Uemoa),  il  ne l’est pas moins que le train de vie des institutions béninoises, d’une part, constitutionnelle et non constitutionnelle d’autre part, suscite plusieurs interrogations. Cependant, Yayi et le parterre d’économistes aux mains de qui le Bénin se trouve actuellement, devraient savoir que le développement du Bénin  ne s’arrête pas seulement à la chasse  à l’or blanc  ni aux ressources  fiscales, mais doit prendre aussi en compte la rationalité de la gestion du peu de ressources dont dispose le Bénin. Dans une émission télévisée,  il y a quelque jours, l’un des  ‘’ brillants’’ conseillers du chef de l’Etat déclarait qu’ils ne sont qu’une vingtaine à conseiller  le prince de la Refondation.  « Nous ne gagnons que  300.000fcfa le mois », a-t-il ajouté. Quand on s’amuse à calculer leur salaire en considérant les 300.000fcfa qu’ils gagneraient, on se retrouve  à 6.000.000fcfa par an sans compter les différentes primes qui dépassent parfois le salaire,  les diverses dotations et les autres dépenses afférant au fonctionnement de leur cabinet.   L’autre préoccupation qui doit hanter l’esprit du citoyen avisé,  ce sont les nombreuses commissions, les nombreux fora, et les  institutions budgétivores  telles   les hauts Commissariats à la solidarité nationale qui se noie dans les activités du ministère de la solidarité,  à la gouvernance concertée malgré quoi la gouvernance est monopolisée,  la médiation qui laisse, sans être perturbée, la classe politique se déchirer,  et  la Haute Cour de justice qui n’a jamais jugé  une mouche,  mais qui doivent fonctionner à coût de millions. Cependant,  des populations sont incapables de se soigner  quand ils tombent malades faute de moyens, perdent la vie à chaque saison sèche dans les inondations…bref manquent le minimum pour satisfaire aux besoins fondamentaux.   Il urge alors de penser à la chose car elle vaut mieux que la chasse au Coton.

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