Les éléments du commissaire central de Porto-Novo ont mis hors d'état de nuire plusieurs bandits de grands chemins. Certains ont perdu la vie dans leur entêtement à troubler la quiétude des paisibles populations tandis que d'autres ont été mis aux arrêts.
Ne laissez aucun nid de malfrat où la main de la police ne passe et ne repasse. Cette instruction du ministre de l'Intérieur semble bien reçue par les forces de l'ordre dans leur ensemble. C'est ainsi que les hommes du Commissaire Prince Alédji ont déjoué au quartier Ouando dans la ville de Porto-Novo une tentative de cambriolage. Aux environs de 21 heures 45 minutes, deux individus nommés l'un IZIKAN B. mécanicien âgé de 30 ans et l'autre WALE A., tailleur âgé de 28 ans, ont fait leur apparition pour opérer sur les lieux. Ayant constaté la présence de la Police, ils ont ouvert le feu. La riposte ne s'étant pas faite attendre, les deux ont été blessés mortellement. A l'issue de la fouille, il a été récupéré sur eux deux pistolets de fabrication artisanale, six cartouches de calibre 4,5 mm et des amulettes. L'enquête ouverte à cet effet se poursuit.
Le coup de filet
Des armes de fabrication artisanales, des munitions, des cagoules, des amulettes, des lampes torches, un important lot de produits vivriers, des téléphones portables, des bijoux, un décodeur tout neuf et deux motos pour ne citer que ceux là, et un réseau de malfrats très dangereux. C'est donc le résultat de la visite des éléments du commissaire Central de Porto-Novo chez ASSAN Adam dit pistolet, un braqueur redoutable, fournisseur d'arsenal de braquage aus hors la loi. De renommée internationale, il a été déjà incarcéré au TOGO, au Niger et au Bénin. Il est domicilié à Attinkanmè à Porto-Novo depuis environ 40 ans. Il a été arrêté avec deux de ses acolytes lors d'une patrouille. Rappelons qu'il a été auteur d'une opération de braquage nocturne dans une résidence de Porto-Novo dont le commissaire central, Prince ALEDJI souhaite taire l'identité. Deux autres malfrats de grand chemin ont été arrêtés en flagrant délit avec des cagoules des pistolets de fabrication artisanale, des pièces essentielles pour réussir un braquage. Le commissaire central de Porto-Novo dénonce le manque de collaboration des populations avec les forces de l'ordre qui jours et nuits se soucient de leur sécurité. Quant aux forces de l'ordre admis à la retraite, il appelle les uns et les autres à plus de collaboration avec leur collègue encore en service. Car un braqueur ne peut pas loger chez un ancien policier par exemple sans que ce dernier ne soupçonne des mouvements ou actes suspects. Pour finir, il lance un appel vibrant à tous les braqueurs encore en service qu'aucun cadeau ne leur se fera fait lors des opérations.
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