(96 00 00 01, la ligne jaune pour recueillir les dysfonctionnements ) Observatoire sur la qualité de la prise en charge médicale des personnes vivant avec le vih. C’est la structure nouvellement installée par l’Ong Ceradis en symbiose avec le Réseau béninois des associations de personnes vivant avec le Vih/Sida (Rébap +).
C’est pour s’occuper spécifiquement des questions liées à la prise en charge médicale des Pvv. Elle démarre officiellement ses activités ce lundi 14 janvier 2013. «C’est toujours dans le cadre des actions de plaidoyer que mène l’Ong dans un but général de parvenir à l’amélioration des conditions des Pvvih et de la promotion de la santé publique», a expliqué le Directeur exécutif de Ceradis, Nourou Adjibadé, lors de la conférence de presse de lancement dudit observatoire le mardi 08 janvier dernier à la Maison des médias Thomas Mègnassan de Cotonou.
De façon spécifique, il s’agit de mettre en place un dispositif de collecte d’informations sur la qualité de la prise en charge médicale (Pec) des Pvvih. Lesquelles informations sont celles relatives aux dysfonctionnements dans le respect des normes nationales de Pec. Pour le faire, des agents sont formés sur les sites de prise en charge retenus sur l’ensemble du territoire national. Mais aussi toute personne disposant d’une information en la matière peut informer l’Observatoire en appelant gratuitement le 96 00 00 01, la ligne jaune de Ceradis.
De la collecte jusqu’à la prise de décision pour une action de plaidoyer ou non, en passant par le traitement, la vérification, le recoupement, etc., il est mis en place à chaque niveau un mécanisme pour arriver aux résultats escomptés. «Entre autres, meilleure visibilité du fonctionnement et dysfonctionnement des prestations médicales de Pec des Pvvih sur les sites ; prise de conscience et participation des usagers de ces dysfonctionnements à l’observatoire; dénonciation desdits dysfonctionnements par Ceradis et la Coalition Arv à travers des actions de plaidoyer ; prise de conscience des autorités politiques et du personnel de soin de ces dysfonctionnements afin de pouvoir travailler à les résoudre.» Certes, Ceradis va dénoncer, mais, précise Modeste Gouton, le chargé de plaidoyer, il ne s’agit pas de nuire au système sanitaire ou au personnel mais plutôt de contribuer à son amélioration. L’Observatoire est présentement en phase expérimentale qui va durer trois mois.
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