Hier jeudi 18 avril 2013, les habitants du quartier Sikècodji à Cotonou ont été témoins d’un fait peu ordinaire.
Un conducteur de taxi-moto, enfin un supposé, s’est enfui avec le colis de pagnes de sa cliente, avant d’être rattrapé et arrêté par d’autres zémidjans. Selon le récit de certains témoins rencontrés sur place, «il était un peu plus de 12 heures quand le zém (diminutif de zémidjan) avait quitté le marché international Dantokpa avec sa cliente venue acheter des tissus de pagnes. (Les pagnes étaient dans un sac déposé juste devant le conducteur). A peine a-t-il démarré, le conducteur de taxi-moto a simulé une panne d’essence dans la zone de Jéricho et a demandé à sa cliente de descendre. Et commence à traîner la moto. Mais à une distance d’environ trois mètres de sa cliente, le zém redémarre et s’enfuit. La pauvre dame s’est mise à crier de toutes ses forces «holé, holé (au voleur, au voleur)» et se serait même, selon des commentaires, évanouie.
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Des conducteurs de taxi-moto et autres mécaniciens se sont mis aux trousses du « zém indélicat ». Après des zigzags entre couloirs et vons, le supposé conducteur de taxi-moto est arrêté, juste après le carrefour Caboma à Sikècodji, par ses poursuivants. Notamment les zémidjans qui se sont rués sur lui pour l’admonester. «Laissez-le, on va le brûler vif. Il gâte le nom de la corporation, ont-ils affirmé». Mais des éléments des forces de l’ordre sont intervenus à temps. L’homme au maillot jeune, couleur de la tenue des conducteurs de taxi-moto de la ville de Cotonou, est conduit au commissariat central.
