Depuis quelques temps, des informations concordantes feraient état de ce que deux dinosaures des forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) au sein du parlement, notamment l’honorable Karimou Chabi Sika,
actuel président de la commission du plan, et son homologue Hélène Aholou Kèkè, présidente d’une importante commission permanente, celle des lois, de l’administration et des droits de l’homme, se livreraient actuellement une guerre de tranchée pour présider le Conseil d’orientation et de Supervision (COS-Lépi).
Au sein de la majorité parlementaire, ces deux députés constituent des pions très importants et sûrs pour le Chef de l’Etat, Boni Yayi. Pour l’honorable Hélène Aholou Kèkè, elle a joué, et joue toujours, un rôle important dans le système parlementaire actuel. L’étude rapide de plusieurs lois est à son actif, aussi bien lors de la précédente législature que de la législature actuelle.
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Aussi, cette dame de fer a-t-elle brigué la présidence de la CPS-Lépi (Commission politique de supervision), l’organe de gestion de la lépi, qui précède le COS-Lépi actuel, en jouant un rôle très important dans sa mise en œuvre durant les dernières élections présidentielles et législatives de 2011. De même, elle aura œuvré pour la correction de la Lépi. Quant à Karimou Chabi Sika, il est également une pièce maitresse dans le dispositif parlementaire mis en place par le premier magistrat du pays. Il a aussi œuvré pour le vote de certaines lois importantes de la République, notamment la dernière, celle relative au code foncier domanial en République du Bénin. Il occupe toujours le poste de rapporteur au sein de la CPS-Lépi, dont il connait aussi bien les rouages depuis les dernières élections de 2011. Ces deux députés s’activeraient aujourd’hui pour occuper le fauteuil de président du COS-Lépi. Mais qui des deux députés arrivera-t-il à arracher ce fauteuil ? Pour l’instant, des manœuvres sont faites par chacun de ces deux députés Fcbe. Mais rien n’est encore décidé, puisqu’il s’agit d’abord de terminer le processus de désignation des membres du COS-Lépi et de ses démembrements communaux, avant d’entamer le second processus.
Des sources proches des parlementaires indiquent que rien n’est gagné d’avance par rapport à ces deux députés. Probablement que le consensus n’est pas encore établi au sein de la majorité des membres du COS-Lépi, le Chef de l’Etat lui-même pourrait prendre, à la dernière minute, ses responsabilités pour départager les deux candidats au poste cde président du COS-Lépi. Wait and see !
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