Les diplômés sans emploi et chômeurs unis pour la bataille de l’emploi

Lecture et adoption de textes juridiques, élection de bureau… Vendredi 31 mai dernier, à la Bourse du travail à Cotonou, lors d’un congrès constitutif, l’Association nationale des diplômés sans emploi et chômeurs du Bénin (Anadec-Bénin) a été portée sur les fonts baptismaux.

Ils se sont désormais, et cela officiellement, constitués en association. Vendredi 31 mai dernier, à la Bourse du travail à Cotonou, à la faveur d’une assemblée constitutive, les chômeurs et diplômés sans emploi du Bénin ont porté sur les fonts baptismaux leur association, l’Anadec. Ceci, à en croire le président du comité d’organisation du congrès, André Assè, pour engager et gagner la bataille de l’emploi. «L’Anadec est une association de jeunes décidés de changer le cours des choses, notamment du chômage, dans notre pays», ont déclaré les congressistes qui précisent que leur association ne sera pas une organisation syndicale de plus. Dans son discours d’ouverture du congrès, André Assè a rappelé le contexte dans lequel intervient le congrès constitutif de l’Anadec. Selon le président Assè, le congrès de l’Anadec intervient dans un contexte international de crise économique généralisée et de chômage aggravé des jeunes au plan national. Où les entreprises publiques stratégiques sont en voie de bradage et où «une guerre est déclenchée contre les opérateurs économiques béninois censés créer des emplois pour absorber quelque peu la masse de jeunes au chômage». La situation au plan national est également marquée par des scandales économiques, les détournements de deniers publics et surtout des concours de recrutement frauduleux, selon les congressistes qui disent vouloir, avec leur association, se battre corps et âmes pour le triomphe et l’émancipation du Bénin en vue de la bataille de l’emploi.

On vous soutient

Les jeunes diplômés sans emploi et chômeurs du Bénin, lors de leur congrès, ont été soutenus par plusieurs organisations syndicales, notamment la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), la Fédération des syndicats du ministère chargé des Finances (Fésyntra-Finances) et de l’Association nationale des parents d’élèves et étudiants du Bénin (Anapeeb).

Dans leurs mots de soutien, les responsables syndicaux, par la voix du représentant du Sg de la Fésyntra-Finances, ont fait constater que «le phénomène du chômage est une réalité». Et qu’il est important que les jeunes sans emploi s’organisent. «Votre association est née à un tournant très décisif de la lutte pour l’emploi», a fait remarquer le représentant de Laurent Mètongnon aux congressistes. Avant que Paul Essè Iko ne les invite à la lutte syndicale. «Rien ne bouge dans le pays et vous n’avez qu’une chose à faire, vous battre», a exhorté le Sg par intérim de la Cstb.

Précisons que le bureau qui a été élu pour conduire les destinées de l’Anadec est présidé par André Yaovi Assè.

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