Initialement prévue pour le lundi 1er juillet dernier, la correction des copies des candidats au Baccalauréat, session de juin 2013, ne sera effective que ce jour, mercredi 03 juillet. Mais pas sans grincements de dents.
La correction des copies de l’examen du Baccalauréat, session de juin 2013, débutera enfin. Précisément ce jour, mercredi 03 juillet, dans tous les centres de correction. Les autorités en charge de l’organisation de cet examen et les partenaires sociaux qui, auparavant, ne voyaient pas d’un bon œil l’implication des retraités dans le processus de correction des copies de l’examen pour l’obtention du premier diplôme universitaire, se sont, en effet, entendus. Lors d’une séance de travail tenue lundi dernier. Séance à laquelle ils – les partenaires sociaux et les autorités, notamment le Directeur de l’Office du Baccalauréat – ont été conviés par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, François Abiola, dans l’optique d’aplanir les divergences.
Cette noble initiative a porté ses fruits. Les différentes parties ont, chacune de leur côté, accepté de faire des concessions. Les syndicalistes, notamment du Synappec de Thierry Dovonou et de la Conero-bac de Gankpé, ont été convaincus de laisser les retraités – qui ne représentent que 1% de l’effectif des personnes convoqués (5849 au total) pour la correction – contribuer de par leur expérience. Plus en tant que chefs centres, ni superviseurs, ni contrôleurs, encore moins présidents du jury. Mais plutôt en tant que simples correcteurs. Les autorités aussi. Le ministre Abiola et le Dob, Alphonse da Silva, ont également, lors de la rencontre de lundi dernier, fait des compromis, en satisfaisant à certaines des revendications des syndicalistes.
Les inspecteurs, l’autre paire de manches
Le règlement de situation, jugé unilatéral, a créé des frustrations dans le rang des Inspecteurs, qui l’ont fait savoir lors d’une sortie médiatique, hier. Dans la motion lue, ces derniers ont été catégoriques. Il n’est pas question de retirer les Inspecteurs du processus, notamment des postes de chefs centre, contrôleurs et autres. Sinon, ils se retireraient, non seulement de la correction, mais de toute l’organisation du bac. Ils menacent également de geler la formation des enseignants reversés à laquelle ils participent.
La correction du Baccalauréat, session de juin 2013, dont la phase écrite s’est – vraisemblablement – bien déroulée, va a priori commencer ce jour. Mais dans quelle atmosphère ? Probablement une atmosphère tendue.
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