Arrêt et mis en détention provisoire d’un couple de jeunes écoliers qui ont publiquement échangé un baiser devant leur collège. C’est la maladresse que les autorités marocaines ont eue et qui pousse d’autres jeunes à s’adonner à cette pratique.
Après s’être embrassés devant leur collège, les deux élèves âgés de 14 et 15 ans ont posté l’image de ce moment, qu’ils veulent inoubliable, sur facebook. Cela a fortement déplu aux autorités qui les ont mis aux arrêts puis libérés provisoirement avant que le procès proprement dit ne se tienne.
Mais avant de juger ces deux jeunes amants accusés d’atteinte à la pudeur, les autorités marocaines dverront faire face à la multiplication du phénomène. De nombreux autres jeunes piqués par le » même virus » sont rentrés dans la dance. Pour marquer leur soutien aux jeunes adolescents, des couples ou de simples « amis du Maroc » organisent des séances de baisers dit «kiss-in». Sur les médias sociaux plusieurs jeunes marocains ont aussi posté des photos similaires dans l’optique de dénoncer l’hypocrisie et de s’opposer à l’arrestation des amoureux imprudents par les autorités du pays. Ils s’indignent de voir qu’on procède à des arrestations pour ce qu’ils appellent «Un simple baiser» pendant que des pédophiles circulent librement dans le pays.
La manifestation risque de s’étendre à plusieurs autres villes du pays dont Mohammedia, Casablanca et Rabat, où les contestataires prévoient se réunir mercredi et samedi devant le Parlement pour des séances de « kiss-in ».
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