Journée «ville morte» en Guinée Conakry: des heurts font un mort et 19 blessés

L’appel à une journée « ville morte », lancé à Conakry par l’opposition guinéenne, a tourné ce lundi 25 novembre à de violents affrontements entre jeunes militants de l’opposition et les agents de force de l’ordre. Le bilan fait état d’un mort et de 19 blessés dont deux gendarmes.

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Cet appel de l’opposition avait pour objectif de protester contre un « Hold-up » qu’elle accuse le pouvoir d’Alpha Condé d’avoir perpétré lors des législatives du 28 septembre 2013. Mais très tôt cette opération « ville morte » a pris l’allure d’un affrontement sanglant. Un jeune homme de 19 ans a trouvé la mort sous le coup d’une balle tirée par la police. On peut également noter, d’après les chiffres publiés par l’AFP, que 19 personnes ont été blessées, dont 17 civils et deux agents de forces de l’ordre. Au-delà des heurts, l’appel de l’opposition à une paralysie de Conakry, a été suivit dans les quartiers du nord et de l’est de la ville. Dans les écoles, la circulation et au niveau des commerces, ce n’était pas l’affluence des jours ordinaires. Par contre, dans le sud de Conakry, l’ambiance était normale.

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