Accusés d’être les présumés auteurs de l’agression à main armée de Martin Assogba, les huit (08) individus arrêtés après les premières enquêtes policières ont été remis en liberté ce lundi 16 décembre 2013 par le tribunal de première instance d’Abomey-Calavi.
Le tribunal a évoqué l’insuffisance de preuves et les a acquitté provisoirement des faits qui leur sont reprochés mais aussi parce qu’ils sont poursuivis sans mandat de dépôt par le procureur. Selon une source anonyme, les conditions du déroulement de l’enquête policière paraitraient encore floues selon le tribunal. Mais, Gilbert Agon, le présumé cerveau de la bande et ses sept présumés complices ne se sont pas encore tirés d’affaire.
Ils ont été placés sous convocation par le juge d’instruction du premier Cabinet et devront se présenter au tribunal le vendredi prochain pour la suite de l’affaire. De source judiciaire, le procureur du tribunal d’Abomey-Calavi donne une conférence de presse ce mardi pour donner d’amples éclaircissements sur les motifs de cette décision que le juge a prise. Pour rappel, c’est dans la nuit du lundi 9 décembre 2013, pendant qu’il rentrait chez lui à Houèdo dans la commune d’Abomey-Calavi, que des individus inconnus ont tiré sur Martin Assogba, actuellement en France pour des soins complémentaires.
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