L’honorable Candide Azannaï n’a pas raté hier Boni Yayi au Bénin Marina Hôtel. Diantre ! Que ce fut pimenté. Une décharge de fiel d’une rare gravité. Plus de deux heures de diatribes, de révélations et de même de menaces contre le Chef de l’Etat qu’il accuse de fomenter un plan diabolique contre le Bénin
Les mots choisis étaient à la hauteur des propos va-t-en-guerre tenus par le Chef de l’Etat le lundi face à des jeunes. Dans son style, il dénonce la manipulation des jeunes que Yayi tente d’utiliser béatement comme bouclier humain mais aussi comme à sa gouvernance désastreuse qui a contribué à aggraver le chômage. Cette opération dangereuse du 27 janvier n’est qu’une opération de lavage de cerveau et de manipulation de la masse qu’utilisent les grands autocrates du monde. Azannaï compare le Chef de l’Etat à cette race de dirigeants qui prolifèrent encore en Afrique. Il dénonce également le glissement de la notion « d’ennemi privé » à « l’ennemi de la nation ». Tel est selon lui le cas de Patrice Talon qui, devenu ennemi du Chef de l’Etat après que ce dernier ait décidé unilatéralement de le priver de tous ces marchés. Il déplore le fait que Yayi utilise cette querelle pour se cacher derrière son échec qu’il tente de ne pas reconnaître et veut faire pourrir la situation afin de demander une amnistie. « C’est un président médiocre qui est plus fourbe que véridique et dont les propos menacent la cohésion nationale », déplore Candide Azannaï. Il ne manquera de parler de la Lépi qui selon lui, n’existe pas selon la loi et demande d’interroger Boni Yayi, Karimou Chabi Sika et Kassim Chabi pour en savoir un peu sur les méandres de cette machination électorale.
L’intégralité de la Déclaration liminaire de l’Honorable Candide Azannai
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