Dans un communiqué, la Cedeao déclarait que les négociations sur les Accords de Partenariat Economique (Ape) entrent les pays ouest-africains et l’Union Européenne ont été suspendues en 2012 suite à des divergences. Il s’agit des divergences qui sont liées, principalement, aux offres d’accès au marché et au Programme de Développement des APE (Pdape).
Cela permet, par son financement aux pays de l’Afrique de l’Ouest, de faire face au coût de l’ajustement imminent à un régime de commerce. Mais, depuis la semaine écoulée, un terrain d’entente est trouvé. En effet, l’Afrique de l’Ouest et l’Union Européenne (Ue) ont repris, lundi 20 janvier à Dakar, les négociations sur les Accords de Partenariat Economique (Ape) pour la création d’une zone de libre-échange. «L’Afrique de l’Ouest avait au départ offert d’ouvrir 60% de son marché sur 25 années. Elle a, plus tard, révisé sa position à 70% sur la même période. En revanche, l’UE a maintenu sa position initiale d’une ouverture de marché de 80% sur 15 années.», a indiqué le communiqué de la Cedeao. L’Afrique de l’Ouest, qui comprend les 15 Etats membres de la Cedeao et la Mauritanie, sollicite également 15 milliards d’euros de nouveau financement pour le PDAPE alors que l’UE insiste pour que le programme soit financé par les contributions bilatérales et multilatérales qui existent déjà. Les dirigeants de la région ont instruit les négociateurs ouest-africains de s’assurer qu’un financement adéquat est fourni pour le Pdape et les coûts des ajustements budgétaires, pour assurer la balance avec l’offre d’accès au marché. Sur le plan de l’offre à l’accès au marché, les dirigeants ouest-africains ont noté qu’il devrait prendre en compte la cohérence requise avec le Tarif Extérieur Commun (Tec) de la région qui sera opérationnel en janvier 2015 et les objectifs de développement du prochain accord.
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