La parti « Réso Atao » tient depuis le vendredi dernier et ce jusqu’à hier dimanche, ses assises à l’espace Ubuntu à Porto-Novo en présence de nombreuses personnalités politiques dont des députés, des chefs de partis politiques ou leurs représentants sans oublier les têtes couronnées.
Le thème retenu pour ces journées est intitulé « Démocratie au Bénin : 23 ans après, bilan et perspectives ». C’était une occasion pour dénoncer les dérives du pouvoir Yayi qui est à la base de la tension sociale sans issue, qui sévit dans le pays. La salle de conférence de l’Espace Ubuntu était devenue trop exigüe pour contenir la foule de militants et sympathisants venus témoigner leur attachement et leur soutien au leader du « Réso Atao », l’honorable Atao Mohamed Hinnouho et les membres de son bureau exécutif national. Prenant la parole, la présidente du comité d’organisation de ces journées de réflexion a précisé que ces journées de réflexion revêtent pour eux d’une importance capitale car elles coïncident avec le premier anniversaire de la création du parti « Réso Atao », et aussi parce qu’elles interviennent à un moment où notre pays traverse une période particulièrement difficile. Selon elle, ce sera également l’occasion pour parler des questions brûlantes de l’actualité qui défraie la chronique. A la suite des messages de soutien de certains députés dont Candide Azannaï, Epiphane Quénum, Saka Fikara et Eric Houndété et de Gaston Zossou. Tous ont été très amers vis-à-vis du pouvoir Yayi et ont réitéré leur ferme volonté d’aller très loin, surtout face au non respect des principes de liberté. A son tour, le président du « Réso Atao » dira que ces journées interviennent à un moment où notre pays va de plus en plus mal et personne ne peut le nier. « Le Benin vit aujourd’hui avec des tensions, des manifestations, des répressions et des grèves, l’année scolaire est perturbée », a-t-il fait remarquer avant de préciser que des propositions qui sortiront de leurs travaux serviront de bases à leurs actions afin que des responsabilités soient prises dans l’intérêt supérieur de notre pays. Enfin, il a évoqué les retards dans l’organisation des élections communales, municipales et locales dans notre pays. « Les Béninois sont de moins en moins satisfaits de notre démocratie car la gabegie, la corruption, le clientélisme, le régionalisme sont à tous les niveaux au sommet de l’Etat comme à la base. La corruption a terni l’image du pouvoir. Cette situation nous interpelle et nous devons y réfléchir sérieusement » a-t-il conclu . Signalons qu’au cours des travaux, les faiblesses, les performances et les perspectives d’avenir ont été exploré par les militants. De nombreuses conclusions et recommandations ont été retenues au cours de ces assises.