Centrafrique : les parlementaires furieux, après l’assassinat de leur collègue

Après l’assassinat du député centrafricain Jean-Emmanuel Ndjaraoua, dans l’après-midi de ce dimanche 09 février, le parlement de transition ne cache pas sa colère. A en croire la plupart des membres du Conseil national de transition (Cnt), qui constituent ce parlement, cet assassinat doit avoir un lien avec les prises de position du défunt samedi dernier.

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En effet, au cours d’une séance qui s’est tenu au parlement ce samedi, Jean-Emmanuel Ndjaraoua aurait pris la parole et affirmé qu’il était temps qu’on puisse mettre fin à l’impunité, en jugeant les auteurs des violences en Centrafrique. Cette séance s’est déroulée après l’attaque menée vendredi dernier, par des anti-balaka, au domicile d’un autre parlementaire, alors que celui-ci était au parlement.

Informés de l’incident, les députés ont alors suspendu les travaux et convoqués le premier ministre afin qu’il puisse se prononcer sur leurs préoccupations relatives à la sécurité. C’est donc devant le premier ministre que Jean-Emmanuel Ndjaraoua a fait ces déclarations qui lui ont peut-être coûté la vie. La famille du défunt a reçu ce lundi matin une forte délégation des parlementaires qui étaient partis présenter leurs condoléances. Il faut ajouter qu’avant d’être froidement assassiné, Jean-Emmanuel Ndjaraoua avait déjà perdu deux de ses enfants, eux aussi tués au cours de ces dernières semaines.

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