Comment de Souza, Djibril et Idrissou Bako complotent contre Yayi!

La volonté du Chef de l’Etat de voir cette campagne cotonnière réussir se heurte aux mesquineries et à la cupidité de certains hommes qui l’entourent. Au lieu de vendre les graines de coton aux triturateurs qui en ont besoin pour faire tourner des usines, ils bloquent ces graines de coton, le temps de trouver des gens qui vont acheter plus chères.

Publicité

Deux huileries béninoises, risquent de mettre la clé sous le paillasson parce que les graines de coton sont de mauvaise qualité et le gouvernement se livre à une surenchère inique. Il s’agit de la SHB et Fludor, deux usines qui n’ont pas de graines de coton pour faire tourner leurs machines. Le citoyen lambda peut s’étonner d’une telle incongruité vu que des milliers de tonnes de coton graines sont actuellement exposés aux intempéries en plein air sur des aires de stockage bord-champs et sur des centaines de camions parqués autour des usines d’égrenage. Du fait des mauvaises conditions de stockage, ce coton graine donnera moins de fibre et des graines de mauvaise qualité. Et finalement, quand ces graines atterriront un jour dans les huileries, elles seront plus chères à traiter pour des quantités d’huile inférieures que si elles étaient arrivées plus tôt. Ce qu’il faut savoir, plus les graines de coton sont exposées aux pluies diluviennes, comme c’est le cas actuellement dans le Nord du pays, plus elles gagnent en acidité, elles s’avarient même. Bref elles perdent de leur fraîcheur, passent en second choix devant des graines non exposées et plus récentes. Mais ce n’est pas le plus grave. Le plus grave, c’est que les usines citées plus haut (SHB et Fludor) avaient adressé en décembre 2013, au DG Sonapra une lettre dans laquelle elles souhaitaient engager les négociations en vue d’obtenir un prix compétitif de la matière première et d’éviter d’avoir une matière première de mauvaise qualité, comme la saison précédente. Restée sans suite, une relance fut envoyée début janvier 2014, restée elle aussi sans suite. En effet, le DG Sonapra un des interlocuteurs, a très tôt décidé de ne plus dialoguer avec les triturateurs locaux, tout comme le comité interministériel présidé par le ministre de Souza. En ligne de mire, et on l’apprendra plus tard, la vente de l’ensemble de la récolte 2013-2014 serait en vue en Italie. Un choix non manifesté à l’intention des triturateurs au début de la campagne, mais qui en réalité ne répond qu’à un seul objectif, détruire définitivement la filière coton et les activités connexes, comme celui de la fabrication d’huile à base de graine de coton. En effet, le meilleur prix que le gouvernement puisse avoir avec l’Italie tourne autour de 95 FCFA hors frais de transport, transit, assurances et autres frais nécessaires pour l’acheminement de la matière première chez l’acheteur du marché des matières premières. Ce qui reviendra moins que les 70 FCFA départ usines d’égrenage proposés par les triturateurs béninois. Donc, si le rêve du ministre de Souza et du DG Sonapra Idrissou Bako de vente de la graine à l’étranger se réalise, le Bénin ne gagnera pas plus d’argent, au contraire, mais provoquera la fermeture de deux usines qui emploient plusieurs centaines de personnes. Yayi Boni déjà accablé par les fonctionnaires devra alors ajouter à la liste de ses casse-têtes les revendications des employés licenciés pour cause de faillite des usines Fludor et SHB.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité