A la question de savoir ce qui l’a amené chez l’ancien Médiateur de la République, il répond : «Ce qui s’est passé rentre dans l’ordre normal des choses et c’est la démocratie plurielle. L’un parle et l’autre aussi doit parler. J’ai été invité par le gouvernement et j’ai répondu présent.
Si celui qui m’a invité trouve que je suis persona non gratta, je plie mes bagages et je rentre. Mais tant que celui qui m’a invité n’a pas dit je suis quelqu’un de trop, alors je reste et c’est pourquoi je suis resté et je crois que ce n’est pas la fin du monde. Le doyen, comme d’habitude je le fréquente, m’a fait un coup de fil et m’a dit en voulant rentrer sur Onigbolo, passe me voir. C’est ainsi que je suis venu le voir et nous avons discuté et nous avons fait le tour d’horizon de la situation nationale. Il a le pays à cœur et il ne veut pas qu’il y ait de trouble dans le pays et il pense qu’il faut collaborer, discuter avec tout le monde afin de ramener la paix dans le pays. Et c’est sur cette piste là que nous sommes aujourd’hui. Comme vous le savez, l’Unstb n’est pas un va t’en guerre. Nous, nous sommes pour la négociation, nous voulons qu’on trouve le creuset nécessaire pour qu’on discute ensemble pour trouver une solution parce que l’enjeu, ce n’est pas nous, l’enjeu c’est les travailleurs et par surcroît le peuple béninois tout entier. A la prochaine rencontre, si je suis invité j’y serai. Si c’est dans le cadre de concertation gouvernement-syndicat, la loi me permet d’être là et si j’arrive, ce n’est pas parce que je ne suis pas signataire d’une motion de grève. Si c’est dans la décrispation de la tension sociale, j’ai aussi mes affiliés, les greffiers qui sont en grève depuis novembre dernier et qu’il faut régler également leurs problèmes. Donc je dois être là pour discuter de leurs problèmes.»