A quelques heures de la fin de l’ultimatum donné au gouvernement par le syndicat des praticiens hospitaliers en grève depuis plusieurs semaines, ces derniers ont été reçus en audience vendredi dernier par le président de l’Assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago. Malgré cette démarche, leur menace a été mise en exécution.
Il était question pour le président de l’institution parlementaire d’écouter de vive voix ces praticiens hospitaliers en grève et d’étudier les voies et moyens pour trouver un début de solution a la crise. Le président Mathurin Nago était entouré pour la circonstance des membres du bureau et ceux de la conférence des présidents. Il a écouté de vive voix les doléances soulevées par les praticiens hospitaliers. Selon leur porte-parole, Dr Lanwassonou, le gouvernement ne veut pas dialoguer. A en croire ses propos, leurs diverses revendications ne concernent que 200 personnes et il faut que le gouvernement débloque environ 600 millions pour satisfaire leurs revendications. Mais a son tour, le président de l’Assemblée nationale a promis s’impliquer personnellement dans la résolution de cette situation qui devient de plus en plus inquiétante. A travers sa démarche, le président Nago ne souhaite pas que ces praticiens hospitaliers déclenchent leur menace « hôpitaux morts », c’est pour cette raison qu’il a demandé de prendre patience et qu’il va rencontrer expressément en personne le chef de l’Etat lui-même pour plaider leur cas, à voir ce qui se passe depuis le début de cette grève dans nos hôpitaux. Selon les dernières nouvelles, le président Nago, se serait porté le soir même de leur rencontre au palais de la présidence où il aurait été reçu par le premier magistrat du pays. Mais selon certaines sources, malgré son plaidoyer, apparemment rien n’a encore bougé et la situation est restée jusqu’à ce jour, date butoir, intacte. En effet, un tour effectué dans les hôpitaux, on pouvait constater aisément que la menace des praticiens hospitaliers a été exécutée sur le terrain. A quand alors la fin de cette grève qui tue déjà beaucoup de patients dans nos hôpitaux ?