Mise en accusation de Yayi devant la HCJ : Candide Azannaï explique la procédure à suivre

Le député Candide Azannaï, avec la verve qu’on lui connaît, est revenu le weekend dernier sur ses propos de traduire le chef de l’Etat Boni Yayi pour parjure devant la Haute Cour de Justice. C’était à l’ occasion des journées de réflexion du parti « Réso Atao » à Porto-Novo.

L’honorable Candide Azannaï est revenu une fois encore sur ce qu’il a appelé « raccourcissement du mandat » du président Boni Yayi. Selon les explications de ce dernier, « quand on dit que le mandat de Boni Yayi va être raccourci, c’est moi qui ai employé ce mot premièrement. Quand on dit que le mandat de Boni Yayi va être raccourci, certains disent qu’il y aura la guerre ! C’est faux. Quand vous voulez élire Yayi Boni, ce n’est pas le nord seul qui l’a élu ! (…) c’est avec l’argent de Talon. On appelle raccourcissement du mandat, lorsque quelqu’un qui est président et que vous voyez qu’il ne veut pas partir, il sème la terreur, sème de troubles pour ne pas partir, vous allez fouiller dans la Constitution pour voir si la personne a commis des actes (…). C’est cela que nous allons faire et quand nous allons faire ça, nous allons trouver l’article 53 qui dit que lorsque le président viole son serment, on le poursuit devant la Haute Cour de Justice. Et quand on le poursuit, les députés vont se réunir pour voter la poursuite, en ce moment, il est toujours au Palais. Après, on va envoyer le dossier de poursuite devant la Haute Cour de Justice, qui va étudier le dossier et faire le rapport de mise en accusation. Ensuite, les députés vont voter l’accusation. Le président est arrêté, il est démis de ses fonctions, le président de la Cour Constitutionnelle prend son intérim et il est déchu de son titre de président. Il perd toutes ces décorations, on va saisir tous ces biens. C’est l’article 53 de la Constitution qui le dit… ».

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