Ukraine : présidentielle anticipée et gouvernement de coalition pour la paix

A kiev, un accord politique a finalement été trouvé pour sortir le pays de la crise. Les âpres négociations entamées hier jeudi dans la capitale ukrainienne entre l’Union Européenne, la Russie et les protagonistes pour faire arrêter le massacre ont finalement abouti à un accord.

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Cet accord entre pouvoir et l’Opposition au président Ianoukovitch a été conclu ce vendredi matin. Selon les informations publiées par la télévision ukrainienne, l’accord prévoit une présidentielle anticipée, un gouvernement de coalition et une réforme constitutionnelle. Dans un communiqué rendu public par le pouvoir, ce compromis trouvé entre les différentes parties pour mettre fin au bain de sang dans la capitale ukrainienne notamment à la place ‘’Maidan’’, lieu symbolique de l’Opposition ukrainienne où une centaine de personnes ont été tuées a été signé à 10 heures Gmt à la Présidence.  

Sanctions

Tout comme à Kiev, les diplomates européens sont également parvenus à un accord lors de leur rencontre d’urgence tenue à Bruxelles hier jeudi sur la crise ukrainienne. Mais contrairement à Kiev, l’accord de Bruxelles porte sur les sanctions à l’encontre des responsables de violences de la place de l’indépendance où une centaine de personnes ont trouvé la mort. Les ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l’Union européenne ont en effet décidé de geler les avoir des responsables ukrainiens. Aussi, les diplomates européens ont-ils approuvé la décision de privation de visas aux responsables ukrainiens.

Le parlement joue sa partition

Dans les tractations en cours pour une sortie de crise, le parlement ukrainien n’entend pas rester en marge. Ce vendredi 21 février, la Rada a procédé au vote de trois textes de loi d’une grande envergure. La première redonne vie à la Constitution de 2004 comme l’exigeaient les manifestants de la place Maidan. La seconde devrait permettre la libération de l’ancienne première ministre ukrainienne, Loulia Timochenko, condamnée en 2011 à sept ans d’emprisonnement. La troisième loi conduira au limogeage du ministre de l’Intérieur Vitali Zakhartchenko.

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