Le ministre du développement, de la prospective et de l’analyse économique, Marcel de Souza, a présenté officiellement lundi 26 mai, aux journalistes, la Table ronde de Paris en préparation. Occasion pour lui de solliciter leur accompagnement pour la réussite de l’évènement.
Atteindre très rapidement le taux de croissance de 8%. Ceci, grâce à la réalisation de plusieurs projets dont l’épine dorsale d’infrastructure pour le Bénin, le Programme de Développement des Aménagements Hydro agricoles, le Programme d’investissements relatifs à l’infrastructure électrique du Bénin dont l’objectif est de porter la puissance énergétique du Bénin à au moins 2000 Mw et le projet de l’hôpital de référence… Lesquels projets constitueront le menu de la Table ronde de Paris. Cette vision qui est celle qui sous-tend les assises de Paris, Marcel de Souza, ministre béninois du développement, accompagné de Vincent Dassi, Conseiller technique du chef de l’Etat à la communication, l’a largement expliquée aux journalistes béninois. En effet, lundi 26 mai dernier, à son cabinet, Marcel de Souza a apporté des éclaircissements sur les assises de Paris et a invité la presse nationale à accompagner le Gouvernement pour la réussite totale de ladite initiative. Et pour convaincre davantage les journalistes à s’inscrire dans cette dynamique, le Ministre Marcel de Souza vante les atouts du Bénin : «Le Bénin est un pays de transit avec ses berges de 125 km, son port moderne et compétitif pour les pays de l’hinterland… Nous avons beaucoup d’atouts à exposer». Aussi, se dote-t-il d’arguments visiblement valables. «Nous n’allons pas en France pour quémander de l’argent. Nous y allons pour exposer notre nouvelle vision de lutte contre la pauvreté et le chômage des jeunes…La Table Ronde est une plateforme d’échanges sur les enjeux de développement et de mobilisation des financements publics et privés nécessaires à la réalisation du programme d’investissements structurants pour booster la croissance en vue d’améliorer de manière substantielle les conditions de vie et de travail du peuple béninois…». Pour atteindre cet objectif, Marcel de Souza reste conscient que des efforts de reforme s’imposent. «Nos faits et gestes doivent dorénavant rassurer le partenaire qui désire investir au Bénin. Les mesures déjà mises en œuvre encouragent, protègent et sécurisent l’investisseur», a-t-il martelé.
Déjà des soutiens de taille…
Au cours de la séance d’échanges avec les hommes des médias, lundi, le Ministre du développement n’a pas oublié d’évoquer les soutiens déjà reçus par l’initiative de Paris. Au plan national, « la Ccib, le Patronat et la Chambre nationale d’agriculture sont impliqués dans l’organisation, nous les avons tous rencontrés», a déclaré le ministre. Par ailleurs, au plan international, il a cité les partenaires traditionnels du Bénin. Notamment, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, le Programme des Nations-Unies pour le Développement, la Banque Islamique de Développement, la Banque Ouest Africaine de Développement et le Fonds Monétaire International. Aussi, sont-ils associés à la Table ronde de Paris, selon le ministre de Souza, d’autres groupes financiers tels l’Ue et le Fonds Koweitien.
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